Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 14 au 16 juin 2011 (semaine 23)
 

-
16 juin 2011- Ouganda
L'ÉGLISE APPELLE LE PARLEMENT A LA RAISON

Les évêques catholiques de l'Ouganda ont exhorté le Parlement à mettre l'intérêt national et le bien commun au-dessus
tout le reste et ont demandé au "Mouvement de résistance nationale" ne pas abuser de sa majorité à la Chambre.

Dans un communiqué publié à la fin de leur assemblée plénière, le 8 juin, ils ont également exprimé leur inquiétude de la conduite, par le Palement, des affaires de corruption, de son manque d'action appropriée et cohérente.

Lors de la conférence de presse, Mgr Jean-Baptist Odama, le président de la Conférence épiscopale a déclaré : " Les membres du Parlement doivent continuellement se renseigner afin de faire la volonté du peuple. Les vantages personnels et les intérêts du parti ne doivent pas prendre place dans le Parlement qui est une institution au service de la population."

Un consensus doit être recherché sur les principales questions d'intérêt national. Des débats équilibrés et indépendants sont
la clé de la démocratie et de la bonne gouvernance. Le Parlement doit s'efforcer de «promouvoir la culture de la primauté du droit, du constitutionnalisme, et de la démocratie ».

Les évêques ont réaffirmé leur position sur les récentes élections qui ont été entachées par des défauts, à la limite de normes légales. Ils ont contesté à la nouvelle Chambre de modifier trop tôe des lois pour prévenir les crises futures, car les défauts dans les dernières élections ont laissé une «trace de suspicion". Ils ont réitéré la nécessité d'un dialogue sur les principales questions nationales et mis en garde le gouvernement contre l'usage excessif de la force contre les manifestants pacifiques.

Commentant la manipulation du gouvernement pour des corruptions, Mgr Odama a déclaré : "Nous constatons avec tristesse que le gouvernement n'a pas agi comme il le devrait pour s'assurer que toutes les personnes impliquées dans détournement de fonds publics ne soient pas mises en cause."

En dépit des enquêtes menées par le Comité des comptes publics, des ministres ont été disculpés provoquant une réprobation générale des bailleurs de fonds, des militants et du grand public.

Un scandale en a suivi un autre dans lequel trois anciens ministres de la santé ministres ont été accusés d'abus de pouvoir et du détournement de l'argent du Fonds mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose et les problèmes des femmes enceintes. (source : Allafrica)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil