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du 20 au 23 juin 2011 (semaine 24)
 

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23 juin 2011-
DÉCOUVERTE D'UNE ÉGLISE BYZANTINE A St JEAN D'ACRE

Saint Jean d’Acre, (actuellement Akko) est une cité plurimillénaire au passé glorieux depuis l’époque de Bronze jusqu’à la conquête Mamelouk. La récente découverte d'une église byzantine apporte une information précieuse.

Depuis 2001, Akko a été déclarée patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco et attire de plus en plus de visiteurs surtout après les travaux de restauration de la vieille ville. Pourtant, une période restait quelque peu obscure pour les historiens jusqu’à la toute récente découverte archéologique annoncée par le Bureau des Antiquités d’Israël.

Pour la première fois, Akko révèle un témoin de la période byzantine. Un bâtiment public de 1500 ans vient d’être découvert qui jette une lumière sur le passé chrétien byzantin de la ville.

Selon des documents historiques, on savait qu’il existait une ville byzantine d’Akko mais les témoignages archéologiques étaient des plus rares. Par exemple, une pèlerine italienne du nom de Piacenza décrit en 570 les richesses de la cité et parle des très beaux monastères qui s’y trouvent. Mais on n'en trouvait plus trace.

A une centaine de mètres du Tel Akko, un bâtiment de 35 mètres sur 15, particulièrement impressionnant avec ses murs épais, a été découvert. Pour l’archéologue Nourit Feig, il s’agit vraisemblablement d’une église. Des poteries importés de Chypre et des pièces de monnaies des 4ème et 6ème siècles de notre ère permettent de confirmer que le bâtiment est de la période byzantine.

Parmi les autres découvertes : des morceaux de marbres colorés, un reste de pavement ainsi que quelques morceaux de mosaïques avec des figures géométriques. Une conduite d’eau permet de confirmer qu’il s’agit bien d’un bâtiment public.

L’archéologue israélienne avance l’hypothèse que cette église était la cathédrale de l’évêque de St Jean d’Acre sachant que le quartier résidentiel de la ville était situé non loin du front de mer. Selon des sources chrétiennes byzantines, les évêques de Césarée et de St Jean d’Acre participaient aux synodes et aux conciles de cette période.

Enfin pour Nourit Feig, la destruction de l’église a lieu pendant la période musulmane. Sur le bâtiment byzantin, un autre fut construit détruisant ainsi de nombreuses traces du passé. (source : MFA et Orthodoxie)


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