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du 23 au 26 août 2011 (semaine 34)
 

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26 août 2011-
Égypte
PRÉOCCUPÉ PAR LA SITUATION DES CHRÉTIENS

Lors du Meeting de Rimini (21-27 août) où il a participé à une table ronde sur une expérience interreligieuse et multiculturelle vécue au Caire , le patriarche d'Alexandrie, Antonios Naguib, a dit sa préoccupation pour la situation en Egypte.

Le patriarche d’Alexandrie des coptes catholiques, a confié sur Radio Vatican sa préoccupation pour la situation en Egypte, tirant le conclusions de cette expérience vécue en otobre dernier.

" Depuis le début de ce que l’on a appelé la ‘révolution’, le 25 janvier dernier, il y a eu des changements positifs mais qui n’ont pas touché l’essentiel : en fin de compte, au-delà des plus hauts en grade qui se sont éloignés du pouvoir, les responsables sont toujours les mêmes personnes."

Au début, a-t-il expliqué, dans les premières semaines qui ont suivi la révolution, «"beaucoup de choses ont changé. Et puis les attaques, les violences et la criminalité contre les chrétiens et contre les églises ont recommencé".

..." Nous craignons pour la sécurité de toute l’Egypte parce le pays vit un moment de manque de sécurité grave. Les forces armées font vraiment beaucoup mais ne réussissent pas à mettre fin au vandalisme accompli tous les jours un peu partout."

" Je pense que les forces islamiques auront certainement une présence forte dans le prochain parlement et cela est normal parce que leur force politique doit être reconnue sur la base d’un consensus démocratique... Ils peuvent arriver à la majorité mais s’ils arrivent au pouvoir, on peut craindre qu’ils imposent le modèle d’un Etat religieux islamique".

Daans les premiers temps de la révolution, le cardinal Naguib avait un appel à sa communauté et il le rappelle aux micros de Radio-Vatican : "J’avais demandé de soutenir un processus vers un Etat civil, un Etat démocratique car cette vision régnait au début de la révolution".

Par la suite, des groupes islamiques se sont élevés avec des visions d’un Etat basé sur la charria et ces points de vue ont peu à peu prévalu.

" Cependant j’ai beaucoup d’espérance, je suis très optimiste, mais sans cacher mon angoisse et ma peur pour l’avenir, non seulement pour nous comme chrétiens mais aussi pour toute l’Egypte." (source : Radio-Vatican)
 

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