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du 17 au 20 octobre 2011 (semaine 41)
 

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20 octobre 2011- Amérique latine
UN PLAN PASTORAL POUR LES PROCHAINES ANNÉES


" L’Eglise en Amérique latine est vivante bien que la situation soit difficile en différents pays", déclare le président du CELAM. " Pour les quatre prochaines années, notre guide sera : 'Pour que nos peuples aient la vie en Lui '.

Du 6 au 12 octobre, les membres de la Présidence du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), sous la conduite de leur Président, Mgr Carlos Aguiar Retes, archevêque de Tlalnepantla (Mexique), se trouvaient à Rome pour rencontrer le Saint-Père et les responsables de différents services de la Curie romaine auxquels ils ont présenté le plan pastoral pour les quatre prochaines années.

" Nous avons pris comme guide de travail la seconde partie du slogan d’Aparecida : « Pour que nos peuples aient la vie en Lui ». Le disciple missionnaire ne peut se satisfaire de ce qu’il a trouvé mais il doit le transmettre aux autres, à plus forte raison dans des conditions contraires. Il ne s’agit pas d’un désir de faire du prosélytisme mais seulement de la nécessité de présenter la vérité et, avec la vérité le chemin pour la vie, la vraie vie."

Actuellement en Amérique latine existent des situations très difficiles en ce qui concerne la prédication de l’Evangile, des situations de violence diffuse ou de conflit armé

"Bien souvent, pour résoudre les situations les plus difficiles et dans les faits, ce sont les prêtre qui répondent : par leur présence, et c'est ainsi que se maintient la présence de l’Eglise. Les gens demeurent avec eux, poursuit Mgr Retes. Ils n’émigrent pas, quand leur pasteur reste, parce que quelqu’un célèbre la Messe, administre les sacrements, prêche et parle d’espérance malgré la violence et d’autres graves difficultés. "

" Le martyr a toujours enrichi la vie de l’Eglise. Il ne doit pas nous épouvanter même si le fait de voir tuer ceux qui ont prêté un généreux service à l’Eglise nous attriste. Nous ne devons pas oublier que dans cette Eglise, nous sommes comme des pèlerins et la manière dont s’achèvera notre vie terrestre doit être la dernière de nos pensées."

" A partir d’Aparecida, en mai 2007, s’est accrue parmi les prêtres et les évêques mais aussi parmi les opérateurs pastoraux, la conscience d’être Eglise en Amérique latine.

" On ressent la nécessité de consolider l’identité catholique", insiste Mgr Retes. "La contribution de l’Eglise ne peut être de former une armée ou des groupes de sécurité organisés, cela ne fait pas partie de notre travail. Nous n’avons pas de forces armées mais nous disposons cependant d’une force morale si grande que lorsque ces semailles commenceront à croître, comme nous le désirons vivement, alors la paix sociale viendra, portant avec elle la paix avec le Seigneur, avec le Christ."

" C’est pourquoi nous sommes engagés en faveur et avec la famille, en faveur et avec la vie, parce que c’est là que se trouve justement l’avenir de notre société.

" Je tiens à souligner que, dans tous les cas, l’Eglise en Amérique latine est vivante et malgré les situations difficiles dans les différents pays. Il s’agit d’une Eglise qui parvient à vivre seule grâce à la contribution de ses propres fidèles et qui réussit à répondre avec beaucoup de générosité à des initiatives telles que la Journée missionnaire. L'Amérique latine n’est plus une zone de "Mission ad gentes". Elle est devenue une zone de pleine vie ecclésiale." (source : Fides)


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