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du 21 au 23 octobre 2011 (semaine 42)
 

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23 octobre 2011- Libye
APRÈS LA MORT DE MOUMMAR KHAFADI


Peu après l’annonce officielle de la mort de Mouammar Kadhafi, le Saint-Siège a annoncé jeudi 20 octobre avoir reconnu le Conseil national de transition comme représentant légitime du peuple libyen et souhaiter une rapide pacification de la Libye.

Dans un communiqué diffusé par la salle de presse du Saint-Siège, le Vatican a souligné qu’« il reconnaissait les États et non les gouvernements », ce qui explique pourquoi il "n’a pas procédé à une reconnaissance formelle du CNT comme gouvernement de la Libye".

Commentant l’annonce de la mort du colonel Kadhafi, le Saint-Siège a estimé qu’elle "mettait fin à la phase trop longue et tragique de la lutte sanglante pour abattre un régime dur et d’oppression". Le Saint-Siège a souhaité qu’« en épargnant au peuple libyen de nouvelles violences liées à un esprit de revanche, les nouveaux gouvernants puissent entreprendre au plus vite la nécessaire tâche de pacification et de reconstruction sur la base de la justice et du droit ».

Pour sa part, le secrétaire d’État, le cardinal Tarcisio Bertone, a estimé qu’il fallait "travailler pour le peuple libyen et pour que tous coopèrent pour la reconstruction". Selon le communiqué du Saint-Siège, outre la visite récente du nonce à Tripoli, Rome a déjà eu "divers contacts avec les nouvelles autorités", en particulier la Secrétairerie d’État avec l’ambassade libyenne près le Saint-Siège. Lors de la récente assemblée générale de l’ONU, le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États, Mgr Dominique Mamberti, avait eu un entretien avec le représentant libyen permanent auprès de l’ONU, Adburrahman M. Shalgam.

Dans l’après-midi de jeudi, "L’Osservatore Romano" a annoncé en première page la mort du colonel libyen, sous le titre « La fin de Kadhafi », insistant sur les divergences et la bataille politique au sein du Conseil national de transition (CNT).

Au même moment, Mgr Tommaso Caputo, nonce apostolique à Malte et en Libye, déclarait à l’agence catholique missionnaire italienne Misna : "Nous souhaitons un avenir de paix, d’harmonie et de développement social pour un peuple qui a subi de grandes souffrances."

Depuis le début de la guerre en Libye, a rappelé pour sa part Radio Vatican, le pape avait à plusieurs reprises exprimé sa vive préoccupation, appelant à des pourparlers pour parvenir à une solution politique, désapprouvant ainsi l’intervention armée. (source : VIS)


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