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du 23 au 26 octobre 2011 (semaine 43)
 

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26 octobre 2011- Kenya
LES PROBLÈMES DES FEMMES RÉFUGIÉES


Selon une analyse réalisée pour le Programme sur la violence selon les sexes (GBV) à Dadaab, le viol et la violence sexuelle constituent l'un des problèmes les plus marquants pour les femmes et les jeunes filles ayant fui la Somalie.

L'agence catholique Fides répercute ainsi une note du responsable du GBV du Comité international de secours à Dadaab Jusqu'ici, seuls 30 cas de viols ont été enregistrés de janvier à juillet 2011 signale l'UNHCR à Dadaab. Les victimes ne dénoncent pas toutes les violences par peur d'en subir de nouvelles qui pourraient être pires que les premières.

Dadaab est une ville du Kenya connue pour accueillir les plus grands camps de réfugiés du monde. Autour de Dadaab, se sont ainsi installés, les camps de Ifo, de Dagahaley, de Hagadera et depuis 2011 de Ifo 21. Prévus à l'origine pour accueillir 90.000 personnes, 1990 quand la guerre civile a éclaté en Somalie, ils comptent près de 400.000 réfugiés

Pour nombre de ces femmes qui, chaque jour, parcourent le chemin vers Dadaab avec des centaines de personnes fatiguées, faibles et malnutritionées fuyant la famine, il s'agit d'un voyage déchirant. La majeure partie d'entre elles portent leurs enfants sur le dos. Les plus chanceuses, outre leurs enfants, réussissent à sauver quelques avoirs provenant de leurs maisons en Somalie qu'elles transportent sur des charrettes tirées par des ânes.

Une fois arrivées à Dadaab, presque toutes se déclarent réfugiées et se soumettent aux contrôles médicaux avec leurs enfants. Elles se voient alors assigner une tente sans porte, fenêtre et meubles voire même privée de lit et un kit ménager de base. Certaines sont nées ici, en 1991, lorsque le camp fut installé pour la première fois et n'ont jamais eu d'autre abri.

Si les épisodes de violence semblent moins fréquents à l'intérieur des camps, certaines femmes confessent ne pas s'y sentir en sécurité et avoir peur même la nuit pendant qu'elles dorment dans leurs refuges improvisés. Le risque le plus important dans le camp est lorsqu'elles s'en éloignent. (source : Fides)


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