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du 16 au 19 janvier 2012 (semaine 03)
 

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19 janvier 2012-
LE DÉFI DES POSITIONS DE L'ORTHODOXIE


A la veille de l’ouverture de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, le président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, a fait état de la « situation très difficile » du dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes.

Répondant le 16 janvier aux questions de l’agence italienne SIR, le cardinal Koch constate, certes, que « les relations bilatérales avec Constantinople sont très bonnes et que celles avec Moscou se sont beaucoup améliorées ». Mais « en revanche, en ce qui concerne la Commission mixte internationale entre l’Église catholique et les quinze Églises orthodoxes dans leur ensemble, le cardinal regrette que " nous devons dire avec honnêteté que nous sommes arrivés à une situation très difficile".

" Nous pensions avoir franchi un pas important après la rencontre de Ravenne de 2007, mais les orthodoxes n’ont pas voulu continuer", a-t-il expliqué. La commission mixte n’est en effet pas parvenue à se décider, dans le cadre du dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes, sur la publication d’un document commun sur la question du rôle du pape dans la communion de l’Église au premier millénaire lors de l’assemblée plénière de septembre 2010 à Vienne (Autriche).

Le cardinal Koch regrette donc que la commission mixte ne soit pas arrivée « à un texte à présenter à la plénière de l’année prochaine ».

" Il faut, dit-il, chercher les raisons de ce ralentissement dans le fait que les Églises orthodoxes sont face à un grand défi, celui du synode panorthodoxe. Un pas important pour tout l’œcuménisme dépend du succès de ce synode".

C’est en 1966 que le patriarche Athénagoras avait lancé une telle initiative, qui rassemblerait toutes les familles orthodoxes issues du Grand Schisme de 1054, soit aujourd’hui 220 millions de chrétiens.

Lors de son récent voyage en Allemagne, Benoît XVI avait tenu à rencontrer, à Fribourg le 24 septembre 2011, des représentants de la communauté orthodoxe allemande. Il s’était alors félicité de « l’intensification de la collaboration panorthodoxe », estimant qu’elle avait fait « des progrès essentiels » ces dernières années.

Après avoir salué la fondation de conférences épiscopales orthodoxes là où les Églises sont en diaspora, comme en Allemagne, Benoît XVI avait souhaité que de telles « expériences » puissent « renforcer l’union entre les Églises orthodoxes et faire progresser les efforts vers un concile panorthodoxe ». (source : Service de presse du Vatican)


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