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1 février 2012-
RÉVÉLATIONS SUR LA CATASTROPHE DE FUKUSHIMA

Alors que les caméras se sont détournées de la centrale nucléaire de Fukushima, l’agence des Missions étrangères de Paris, vient de publier une étude de Paul Jobin dont l'intégralité est accessible sur le fichier : Mepasie

Le 11 mars 2011, le Japon était frappé par le plus violent tsunami de son histoire, suite à un séisme de magnitude 9 au large de la côte Pacifique du T?hoku. A cette catastrophe naturelle qui fit plus de 20 000 morts, s’est ajoutée une autre catastrophe, nucléaire cette fois, avec l’explosion de la centrale de Fukushima.

Pourquoi cette centrale n’a-t-elle pas résisté, au contraire de celle d’Onagawa, pourtant située plus près de l’épicentre du séisme et tout aussi dévastée ? Sans doute parce qu’à Fukushima, la société Tepco avait réduit à 45 jours les 100 jours normalement prévus pour les vérifications et réparations périodiques…

L’article de Paul Jobin, qui s’appuie sur une rencontre avec un « liquidateur » et de simples riverains de Fukushima, fait aussi état de l’incapacité du ministère japonais du Travail et de la Santé à contrôler la situation et du sort de tous ces intérimaires engagés de manière sauvage pour seulement quelques jours et ayant effectué des travaux sous de très forts rayonnements.

Il met en évidence des falsifications, des camouflages, une épidémiologie dévoyée et tout un système de maintenance du nucléaire aux mains de sous-traitants plus soucieux de gagner de l’argent que de répondre aux exigences de sécurité.

L’article a été publié dans le numéro du deuxième semestre 2011 de HesaMag, le magazine de l’Institut syndical européen (ETUI). Paul Jobin, son auteur, est sociologue, directeur du CEFC Taipei (Centre d’études français sur la Chine contemporaine, antenne de Taipei) et maître de conférences à l’université Paris Diderot, département des langues et civilisations de l’Asie orientale. (source : Mepasie)

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