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du 17 au 19 février 2012 (semaine 07)
 

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19 février - 2012 - Bangladesh
AU SANCTUAIRE MARIAL DE DIANG


Le sanctuaire marial de Diang rassemble chaque année des croyants, chrétiens, hindous, bouddhistes ou musulmans, venus de tout le Bangladesh. Ils étaient plus de 5.000 venus prier la Vierge Marie les 9 et 10 février, pour le pèlerinage annuel.

Fondé par le Fr. Flavien Laplante (1917-1981), missionnaire de la congrégation des Frères de Sainte-Croix, le sanctuaire, situé à quelques kms seulement du port de Chittagong a été élevé en 2010 au rang de paroisse. Il est aujourd’hui l’un des plus importants lieux de pèlerinage catholiques du Bangladesh.

Certains participants sont venus de loin, comme Deepali Rozario qui a fait le voyage depuis le nord du pays avec ses deux enfants, pour remercier Marie de la guérison de sa famille. « La maladie avait pratiquement paralysé tout le côté gauche de mon corps, mon mari souffrait terriblement de la colonne vertébrale et mon fils était très malade et alité (...) Nous n’avons pu traverser ces épreuves que parce que nous avons prié Marie notre Mère », témoigne-t-elle.

Depuis la fin des années 1970, une foule toujours plus importante de pèlerins se rassemble à tous les ans en février, mois anniversaire des apparitions de Lourdes, pour deux jours de prière et de célébrations au Mariam Ashram. Messe, confession, récitation du chapelet, sont au programme de ces journées qui se terminent par la traditionnelle procession aux flambeaux dans les collines de Diang.

Pour ceux qui le désirent, des sessions de réflexion et des réunions de prière sont organisées dans les différents lieux d’accueil du sanctuaire.

A Diang, se succèdent toute l'année des pèlerinages - pour les jeunes, les malades, les handicapés (en mars) - ainsi que des retraites ou sessions interreligieuses dans l’esprit de son fondateur le Fr. Laplante, qui recevait indifféremment dans son ermitage, chrétiens, hindous, bouddhistes ou musulmans.

Arrivé dans la région dans les années 1940, le missionnaire canadien de Sainte-Croix avait consacré son ministère aux réfugiés et aux pêcheurs, essentiellement des hindous de bastes castes, pour lesquels il avait créé entre autres un orphelinat, un centre de soins, plusieurs écoles et des coopératives de pêche.

A Diang, lieu marqué par le souvenir des missionnaires portugais et des premiers martyrs, il décide de fonder un ermitage en 1965, le "Mariam Ashram". « L’école de Diang est maintenant Miriam Ashram, l’ermitage de Marie (...) Il y aura donc à Diang un sanctuaire à Marie, un gardien, un shadhu, un homme de Dieu qui parlera de Marie aux chrétiens, aux hindous, aux bouddhistes, aux musulmans.

Attachée à un ashram il y a une oeuvre de charité, école, pensionnat, dispensaire, orphelinat, maison de repos. À Miriam Ashram il y aura tout cela », écrivait le missionnaire lors de la création de son ermitage. En quelques années, il adjoindra à celui-ci toutes les institutions de charité qu’il avait envisagées, ainsi que d’autres établissements, destinés à répondre aux besoins des très nombreux visiteurs de toutes religions qui commencent à affluer à Diang.

En 1977, le Fr. Laplante construit une grotte de Lourdes près de l’ashram et rapidement, des rassemblements de prière s’organisent tous les ans en février pour l’anniversaire des apparitions de la Vierge. Une enquête est ouverte en vue de la béatification du missionnaire.

Au Bangladesh, pays dont près de 90 % de la population est musulmane, les catholiques ne représentent que 0,2 % de la population. (source : Mepasie)

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