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12 avril 2012 - France
L'ACCIDENT DE L'ÉGLISE ÉVANGÉLIQUE DE STAINS

Un accident mortel dans un temple évangélique pose la question de la sécurité dans les lieux de culte, mais aussi celle de l'existence des communautés évangéliques qui sont en pleine expansion.

" Tout le monde s’émeut après le drame de Stains, mais d’autres Églises évangéliques sont installées dans des conditions bien pires." Pour le pasteur Luc Saint-Louis, fondateur de l’Union des Églises évangéliques haïtiennes et afro-caribéennes, l’effondrement d’un plancher dans l’église évangélique de Stains qui a coûté la vie à une fillette de six ans dimanche 8 avril et à une femme de 47 ans, décédée de ses blessures, est emblématique des difficultés que les évangéliques haïtiens rencontrent pour trouver des lieux de culte dans l’Hexagone.

À Paris, le pasteur Rodrigue Valentin témoigne des mêmes difficultés, pour ces évangéliques haïtiens qui sont environ 1.000 fidèles. Son église, de l’Union de l’Église protestante du Nazaréen, installée rue Myrha, a dû payer 9 000 € d’amende pour nuisances sonores. « Nous avons mis nos locaux en vente, précise-t-il. Nous ne savons pas où aller mais nous nous remettons entre les mains du Seigneur. »

Ces difficultés sont d’autant plus fréquentes que les évangéliques haïtiens, à l’instar des autres Églises qui sont en France, issues de l’immigration, sont en pleine expansion. (source : AP)

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