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6 mai 2012 -
LA PLACE DU PARDON DANS LE DISCOURS INTERNATIONAL

Benoît XVI a pris modèle sur l’encyclique Pacem in Terris de Jean XXIII pour rappeler qu’il n’y a pas de paix sans justice et pas de justice sans pardon

Les participants de la 18ème session plénière de l’Académie pontificales des sciences sociales auxquels il s’adressait, avait pris comme thème la contribution à la doctrine sociale de l’Eglise de l’encyclique dont on va fêter le 50ème anniversaire.

Encore faut-il bien comprendre ce qu’est réellement le pardon : ce n’est pas un « déni de la faute », mais une « participation à l’amour de Dieu, qui guérit et transforme, qui réconcilie et restaure ».Le pardon peut donc« transformer le langage stérile de la récrimination mutuelle qui ne mène nulle part ».

Bien plus, rappelle le Pape, « Les erreurs et les injustices historiques ne peuvent être surmontées que si les hommes et femmes sont inspirés par un message de guérison et d’espérance, un message qui offre un chemin vers l’avant, hors de l’impasse qui enferme trop souvent les peuples et les nations dans un cercle vicieux de violence ».

Et comme l’homme est créé à l’image de Dieu, que Dieu est riche en miséricorde, car il répond aux actes humains répréhensibles par « la combinaison de la justice et du pardon, de la justice et de la grâce ». Il revient de ce fait à l’homme de refléter dans la conduite des affaires humaines ces qualités de Dieu.

Il faut avoir confiance, souligne Benoît XVI : la poursuite de « l’ordre établi par Dieu », c’est-à-dire « un monde où la dignité de chaque personne humaine reçoit le respect qui lui est dû », « portera du fruit ». (source : VIS)

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