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du 10 au 12 mai 2012 (semaine 19)
 

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12 mai 2012 - Suisse
L'ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN


"Alliance Sud" exhorte la Suisse à mieux prendre mieux en compte les besoins des pays en développement., alors que le deuxième tour des négociations préparatoires du sommet de l'ONU sur le développement durable a pris fin vendredi.

Cette demande à l'ONU est importante car "Alliance Sud" est la communauté de travail de six grandes organisations suisses d'entraide : Swissaid, Action de Carême, Pain pour le prochain, Helvetas, Caritas, Entraide protestante suisse (EPER) en vue d'influencer la politique de la Suisse en faveur des populations pauvres de la planète et privées de leurs droits fondamentaux. Elle agit notamment par des conférences, des interpellations politiques et des campagnes publiques.

Vingt ans après le « Sommet de la terre » de 1992, celui-ci est censé apporter un nouveau souffle aux efforts en vue d'atteindre un développement durable, rappelle "Alliance Sud". Or depuis le Sommet de la Terre de 1992 à Rio de Janeiro, peu de progrès ont été réalisés, estime l'organisation.

Le changement climatique continue de plus belle, les réserves d'eau potable et la biodiversité diminuent, l'exploitation des ressources non renouvelables atteint de nouveaux records. Et les pays industrialisés continuent à porter, de loin, la plus grande responsabilité par tête d'habitant pour un développement faux et non durable.

La Suisse fait partie, à New York, des pays qui veulent remettre en question la responsabilité particulière des pays industrialisés dans une transition vers le développement durable. Le Sommet de la terre de 1992 l'avait ancrée dans le principe de la responsabilité commune, mais différenciée. Celui-ci postule que les pays riches, en tant que principaux responsables de beaucoup de problèmes globaux, doivent jouer un rôle clé et soutenir financièrement et techno-logiquement les pays plus pauvres dans cette transition.

L'Office fédéral de l'environnement qui mène les négociations, estime "Alliance Sud", a tendance à donner trop de poids aux questions environnementales, ne reconnaissant que du bout des lèvres les questions du développement humain, qui sont d'une importance capitale pour les pays du Sud. (source : AP)


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