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du 13 au 16 mai 2012 (semaine 20)
 

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16 mai 2012 - Grèce
A PROPOS DE LA "CHARTE OECUMÉNIQUE"

Le Conseil des Églises européennes (KEK) ainsi que l’évaluation de la « Charte œcuménique » se sont trouvés au centre d’une manifestation qui s’est déroulée le 9 mai à la Faculté de théologie de l’Université Aristote de Thessalonique.

Les principaux orateurs y furent Grégoire Larentzakis, professeur émérite de l’Université de Graz, et Rémi Gounelle, professeur et doyen de Faculté de théologie protestante de l’Université de Strasbourg.

La manifestation, à laquelle ont assisté le personnel enseignant et de recherche des deux sections de la faculté, ainsi que des étudiants du cursus universitaire et post-universitaire, a été ouverte par le métropolite Elpidophore de Prousse (Patriarcat de Constantinople), qui a mentionné que l’occasion de l’organisation de la manifestation était le dixième anniversaire de la signature de la Charte œcuménique à Strasbourg en 2001.

M. Larentzakis, qui a pris le premier la parole, a évoqué la fondation et le fonctionnement du Conseil des Églises européennes, présentant brièvement la thématique et le travail de ses assemblées générales. Soulignant que l’Europe du Conseil ne s’identifiait pas géographiquement, culturellement et spirituellement avec l’Union européenne, il insista sur le fait l’Église orthodoxe, l’une des fondatrices du Conseil, n’y siège pas comme invitée ou comme hôte, mais comme co-protagoniste et co-responsable de tout ce qui est positif ou de négatif dans ladite institution, pour toute réussite ou tout échec.

Sans l’Église orthodoxe, sous la primauté coordinatrice du Patriarcat œcuménique, a-t-il ajouté, le Conseil perdrait son caractère œcuménique pour finir comme une simple conférence régionale d’Églises protestantes. (source : Orthodoxie)


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