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du 6 au 9 juilet2012 (semaine 27)
 

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9 juillet 2012 -
LA CATHÉDRALE DE LA RÉCONCILIATION FRANCO-ALLEMANDE.

Il y a 50 ans, c'est au cours d'une messe que Konrad Adenauer et Charles de Gaulle ont scellé la réconciliation, rappelle l'archevêque de Reims en y priant Celui dont elle chante la gloire et qui est à la source de toute paix véritable.

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Lorsque le général de Gaulle et le chancelier Adenauer accomplirent l’acte dont nous commémorons l’anniversaire, a dit Mgr Thierry Jordan, archevêque de Reims, devant Angela Merkel et François Hollande, ils apportaient avec eux un passé que nul ne voulait plus revoir, mais surtout ils posaient les bases d’un avenir autre, fondé sur le respect, la coopération et l’amitié entre nos deux peuples.

..." Ce ne pouvait être, pour la France du moins, qu’à Reims, à cause de l’histoire et du symbole de l’unité nationale assumée désormais par la République. Et à Reims, ce ne pouvait être que dans la cathédrale, pour que l’engagement mutuel atteigne – leurs convictions personnelles le leur inspiraient – une dimension sacrée.

" Il est vrai que l’édifice dans lequel nous nous trouvons prête, mieux que d’autres, au dépassement. Les pierres qui le constituent sont encore marquées de stigmates. Elles témoignent aujourd’hui de la reconstruction et de la vie qui surgit de la mort, comme pour Celui dont elles chantent la gloire et qui est à la source de toute paix véritable. Chrétien ou non, chacun comprend qu’entrer dans un lieu semblable appelle à la réflexion et parle à la conscience.

" Pour soutenir le temps de recueillement qui vient à présent, nous avons retenu le final de la Passion selon St Jean de Jean Sébastien Bach. Jésus a été mis au tombeau, mais la mort est vaincue, le tombeau ne renferme plus de détresse. Une ère nouvelle peut commencer. Tout est paisible dans ce passage, dans l’attente du formidable jaillissement de la vie.

" Le défi qui est devant nous maintenant ne concerne plus seulement la France et l’Allemagne. Il s’étend à l’Europe, et au rôle de l’Europe dans le concert des nations. Ce défi d’une autre nature n’est pas moins difficile à relever que le premier. Nous vous souhaitons d’y parvenir avec vos homologues, en espérant que votre passage à Notre-Dame de Reims, qui illustre si bien la dignité de l’humanité redressée et rachetée, vous donnera la force intérieure nécessaire." (source : AP)


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