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18 août 2012 -
DIEU EST LA MAISON DE L'HOMME

Durant la messe de la paroisse Saint Thomas de Villeneuve, proche de Castel Gandolfo, dans une homélie spontanée et improvisée, le Pape a invité les hommes à « ouvrir leur espace » à Dieu, car Dieu est la « maison » de l’homme.

Pour le pape, l’Assomption est « une invitation à louer Dieu » en regardant « la grandeur de Marie » car « c’est sur le visage de ses enfants que nous reconnaissons qui est Dieu ».

Qu’est-ce que l’Assomption de Marie apporte à la vie de l’homme ?, s’interroge Benoît XVI. Tout d’abord, répond-t-il, elle montre « qu’en Dieu, il y a de la place pour l’homme », que « Dieu lui-même est la maison de l’homme ». Et si « en Dieu, il y a de l’espace pour l’homme », c’est que « Dieu est proche » et « Marie, unie à Dieu, est très proche, elle a un cœur aussi large que celui de Dieu ».

" Mais il y a aussi en l´homme de la place pour Dieu", a poursuivi le pape dans son homélie largement improvisée. Cette présence est importante pour éclairer le monde dans sa tristesse et ses problèmes, a-t-il relevé. Le souverain pontife a alors appelé les fidèles à s´ouvrir à Dieu. Ainsi, a-t-il assuré, "nous ne perdons rien, au contraire, notre vie devient riche et grande".

Ainsi, dans son Assomption, elle « ne s’éloigne pas » des hommes, « elle ne va pas sur une galaxie inconnue » ; au contraire, souligne le pape, « celui qui va à Dieu se rapproche, parce que Dieu est proche de nous tous », aussi Marie « est plus proche de nous ».

« Entièrement unie à Dieu », Marie a un « cœur si grand » que « toute la création peut entrer dans ce cœur, et les ex-voto partout sur la terre le démontrent », insiste-t-il : « elle peut écouter, elle peut aider, elle est proche de chacun ».

La deuxième dimension de l’Assomption, poursuit Benoît XVI, montre que « non seulement il y a en Dieu, de la place pour l’homme », mais que « dans l’homme, il y a de la place pour Dieu ».

Comme Marie, qui « porte la présence de Dieu », ainsi en l’homme « il y a de l’espace pour Dieu ». Cette présence de Dieu en l’homme « se réalise par la foi », explique-t-il, car par la foi, l’homme « ouvre les portes de son être pour que Dieu puisse entrer en lui, pour que Dieu puisse être la force qui donne vie à son être et lui ouvre un chemin ».

« En nous ouvrant à Dieu, nous ne perdons rien. Au contraire, notre vie s’enrichit et grandit... Comme Marie, nous avons à dire : Que ta volonté soit faite, je suis la servante du Seigneur ».

La véritable espérance, « une espérance chrétienne », c'est une espérance qui n’est pas seulement « une nostalgie du Ciel », mais un « désir de Dieu vivant et actif, dans notre monde aujourd’hui... Dieu nous attend, il nous espère, nous n’avançons pas dans le vide, nous sommes attendus. » (source : .VIS)

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