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du 19 au 25 août août 2012 (semaine 34)
 

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25 août 2012 - France
LE PÉLERINAGE NATIONAL DES SERVANTS DE L'AUTEL

Du samedi 25 au vendredi 31 août, près de 2 600 servants d’autel dont 535 servantes d'autel se retrouvent à Rome pour un pèlerinage national. Ceux qu'on appelait les enfants de choeur sont 50,000 aujourd'hui au service liturgique de leur paroisse.

Tout naturellement, ils estiment que leur place est aussi d'être au service de l’autel. Dans cette démarche, la question de la vocation ne peut être éludée. En 2007, 30 % des jeunes en première année de séminaire avaient été servants d’autel, contre 18 % en 2005. Le fait d’être au service de l’autel confère « une relation privilégiée avec le prêtre et ne laisse pas indifférent ! confie cet étudiant en école de commerce. J’ai toujours apprécié cette mission, cela permet d’être actif dans la prière. »

Mgr Philippe Breton, ancien membre de la commission épiscopale de la liturgie, rappelle que cela concerne aussi les filles. Elles peuvent être servantes de liturgie, mais aussi servantes d'autel. Il aime citer les propos de Jean-Paul II lors de l'audience en août 2001 : « Le Seigneur ne pourrait-il pas appeler l’une ou l’autre d’entre vous, jeunes filles, à embrasser la vie consacrée pour servir l’Église et nos frères ? »

Parmi les pélerins de cette année 2012, 535 filles, servantes de liturgie et d’autel, qui ont pleinement droit à cette fonction depuis que le Concile Vatican II l’a autorisé. En France, aucun des 100 évêques n’a interdit ni imposé l’admission des filles au service de l’autel. En 2004, l’instruction "Redemptionis sacramentum" rappelle la position du Saint-Siège : « Les filles ou les femmes peuvent être admises à ce service de l’autel, au jugement de l’évêque » .

Rappelons que le Saint-Siège avait donné son feu vert en 2011 pour que des jeunes filles servent la messe que Benoît XVI présidait à Fribourg-en-Brisgau, lors de son voyage en Allemagne. Ce qui était déjà dans les habitudes de l'archevêque de Münich, Jozef Ratzinger.

Nul besoin de suivre cette paroissienne de Bayonne qui avait fait parler d’elle en 2009. Soutenue par le "Comité de la jupe", cette mère de famille avait écrit à la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (aujourd’hui appelé le Défenseur des droits) pour dénoncer le « sexisme » et la « discrimination » dont ses deux filles étaient victimes depuis que le nouveau curé réservait le service de l’autel aux garçons.

Mais ce pélerinage, c'est surtout un moment privilégié pour ces 2,600 jeunes, vivront au coeur des sanctuaires romains, des basiliques et des catacombres, la Communion ecclésiale qu'ils partagent déjà chaque dimanche avec leurs communautés chrétiennes locales. (source : AP)


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