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1 septembre 2012 - Vietnam
CE PÉLERINAGE MARIAL VEUT DEVENIR UN SYMBOLE NATIONAL

Le 15 août une messe solennelle a été célébrée à Notre-Dame de La Vang pour marquer le début des travaux d’une nouvelle basilique. Les symboles utilisés et le style du rassemblement donnaient à la cérémonie une couleur nationale.

Le président de la Conférence épiscopale du Vietnam, Mgr Pierre Nguyên Van Nhon, qui présidait la cérémonie, était accompagné par le représentant non résident du Saint-Siège au Vietnam et de seize évêques des trois provinces ecclésiastiques du Vietnam. Des centaines de prêtres et plus de 200 000 pèlerins venus de partout y participaient.

Le geste symbolique choisi pour cette inauguration exprimait cette même volonté de présenter le futur lieu de culte comme le fruit de l’effort de tout un pays. Ce n’est pas une seule pierre mais 27 qui ont été données comme fondements à l’édifice. Vingt-six d’entre elles symbolisaient les 26 diocèses du de l’Eglise au Vietnam, la 27ème représentant la participation de l’ensemble de la diaspora catholique vietnamienne dans le monde.

La dimension nationale du sanctuaire de Notre-Dame de La Vang a été soulignée également dans les diverses prises de parole : la présentation de la cérémonie par le président de la Conférence épiscopale, l’homélie prononcée par Mgr Joseph Nguyên Chi Linh et le discours du représentant du Saint-Siège.

Les travaux de construction inaugurés le 15 août s’imposaient. La guerre du Vietnam avait laissé le sanctuaire de Notre-Dame de La Vang dans un piteux état. Dans les murs en ruines de l’ancienne basilique, les pèlerins ont continué de se rendre au sanctuaire, de plus en plus nombreux. Des pèlerinages diocésains ont été organisés, sans autorisation des autorités locales dans un premier temps. Ils ont été ensuite officiellement autorisés.

Durant des années, la Conférence épiscopale, l’archevêché de Huê ont, sans résultat, demandé aux autorités la restitution de la propriété. Il fallut attendre le 10 mars 2008 pour que la situation se débloque. Une fois la restitution confirmée et officialisée, les choses n’ont pas traîné.

Le critère déterminant a été ainsi énoncé par Mgr Matthieu Nguyên Van Khôi, responsable la Commission d’art sacré, supervisant le projet : « Que la réalisation architecturale tienne compte de l’environnement naturel et le transforme en un lieu adapté à la prière et aux rencontres de pèlerins venant du monde entier… ». On souhaitait aussi que la forme architecturale soit en harmonie avec la culture vietnamienne. (source : Mepasie)

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