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du 1 au 4 octobre 2012 (semaine 40)
 

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4 octobre 2012 -
LA DISCRIMINATION DES CHRÉTIENS EN EUROPE

Les chrétiens subissent des discriminations croissantes en Europe. L´intolérance à leur égard grandit, dans l´indifférence générale des médias et de la classe politique. Tel est le constat d´un séminaire organisé le 2 octobre par la COMECE.

Si la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE), dénonce les caricatures de Mahomet sont dénoncées à juste titre, le représentant du Vatican à ce séminaire dénonce aussi les destructions de crucifix qui ne donnent lieu à aucune réprobation publique.

Selon les statistiques, en France, on a enregistré en 10 mois 485 attaques contre des installations religieuses. Sur ce nombre 410 concernaient des objets chrétiens. Des signaux inquiétants proviennent de l´Union européenne elle-même, a relevé l´abbé Kolfhaus. L´an dernier par exemple, on avait oublié dans des calendriers scolaires de mentionner les fêtes chrétiennes comme Noël et Pâques.

Pour le secrétaire de la COMECE, Piotr Mazurkiewicz, il est surprenant que dans le contexte de démocratie libérale que connaît l´Union européenne, il faille discuter de discrimination envers les chrétiens. Dans la société et le monde politique, des points de vues sécularisés ont la préférence, car on pense qu´ils sont ´neutres´. Mais quand on éloigne un crucifix des classes ou des édifices publics, cela signifie quelque chose, note-t-il.

L´ancien juge à la Cour européenne des droits de l´homme, l´
espagnol Francisco Borrego, a critiqué les arrêts de cette Cour. A ses yeux sur le thème de la liberté religieuse, les juges tranchent selon leur idéologie personnelle. Mais dans la jurisprudence, il ne s´agit pas de faire du "politiquement correct".

Jan Olbrycht, député conservateur du parti populaire européen (EVP) déplore de son côté ne pas trouver au parlement européen de véritable dialogue sur la question de la discrimination des chrétiens. Ouvrir un débat en plénum lui semblerait prématuré car pour beaucoup de députés européens qui ne connaissent pas la problématique un tel débat pourrait apparaître comme une menace. (source :
KNA)

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