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13 octobre 2012 - Les 50 ans du Concile
LE CONCILE : UN DIALOGUE CONFIANT AVEC LE MONDE MODERNE

C'est entouré des Cardinaux, Patriarches, Archevêques majeurs, Présidents de conférences épiscopales et des représentants des Églises-soeurs ainsi que d'anciens Pères conciliaires que le Pape a célébré l'anniversaire du Concile.

Il en a souligné les signes symboliques qui en faisaient mémoire. " La procession qui a rappelée l'entrée solennelle des pères conciliaires dans cette basilique, l’intronisation de l’évangéliaire, copie de celui utilisé durant le Concile, les sept messages conclusifs du Concile ainsi que le Catéchisme de l’Eglise catholique que je remettrai en fin de messe. "

" Non seulement ces signes nous rappellent notre devoir de commémoration, mais ils nous offrent aussi l’occasion de dépasser cette perspective pour aller plus avant dans le mouvement spirituel qui a caractérisé Vatican II, pour se l’approprier et lui donner tout son sens.

" Ce sens fut et demeure la foi dans le Christ, la foi apostolique, animée par l’élan intérieur qui pousse à annoncer le Christ à chaque homme et à tous les hommes pendant le pèlerinage de l’Eglise sur les chemins de l’histoire".

" Et s’ils se sont ouverts dans la confiance au dialogue avec le monde moderne c’est justement parce qu’ils étaient sûrs de leur foi.

Mais ensuite il est arrivé que, "en revanche, dans les années qui ont suivi, beaucoup ont accueilli sans discernement la mentalité dominante, mettant en discussion les fondements même du 'depositum fidei' qu’ils ne ressentaient malheureusement plus comme leurs dans toute leur vérité".

Si donc l’Église propose aujourd’hui une année de la foi – a-t-il poursuivi – "ce n’est pas pour célébrer un anniversaire, mais parce que le besoin s’en fait sentir, encore plus qu’il y a cinquante ans".

Au cours de ces décennies, et dans le même temps, une "désertification" spirituelle s’est développée. "Et dans le désert il faut surtout des personnes de foi qui, par l’exemple de leur vie, montrent le chemin vers la Terre Promise et tiennent ainsi l’espérance en éveil".

"J’ai insisté à plusieurs reprises sur la nécessité de revenir, pour ainsi dire, à la 'lettre' du Concile – c’est-à-dire à ses textes – pour en découvrir aussi l’esprit authentique et j’ai répété que le véritable héritage du Concile réside en eux. La référence aux documents protège des excès ou d’une nostalgie anachronique et ou de courses en avant et permet d’en saisir la nouveauté dans la continuité".

Pour le texte intégral de l'homélie du Pape.

Au terme de la prière de la communion, le Patriarche oecuménique Bartholomée s'adressa au Pape et à l'Église. " sur la voie de la réconciliation et de l'unité visible".

Enfin, Benoît XVI remit les Messages du Concile Vatican II et le Catéchisme de l’Église catholique à des personnes illustres ou inconnues, appartenant à sept catégories de personnes représentatives de l´humanité.

Par ce geste, il a signifié leur actualité. Le message adressé aux gouvernants a été donné au doyen et au vice-doyen du corps diplomatique près le Saint-Siège, ainsi qu´à un ambassadeur de chaque continent. Celui des hommes de sciences et de pensée a été reçu par le philosophe allemand Robert Spaemann, par le bibliste Gerhard Lohfink et par la physicienne Fabiola Gianotti.

Pour les artistes, le message a été remis notamment au réalisateur italien Ermanno Olmi, et celui adressé aux femmes à la journaliste vaticaniste mexicaine Valentina Alazraki. Raffaele Bonanni, chef de file du plus grand syndicat catholique italien, et Luis Alberto Urzúa Iribarren, l´un des mineurs chiliens resté bloqué en 2010 dans la mine de San José, ont reçu celui adressé aux travailleurs.

Benoît XVI a également remis le message à des représentants des pauvres et des malades, comme à Giuseppa Cassaniti Mastrojeni, présidente de l´association italienne des familles des victimes de la route. Pour les jeunes, un Français faisait partie des représentants, Cyril Brunet. (source : VIS)

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