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du 18 au 22 octobre 2012 (semaine 42)
 

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22 octobre 2012 -
LA DYNAMIQUE MISE EN ROUTE PAR BENOÎT XVI


Parmi les intervenants enregistrés dès la première semaine, un très grand nombre a souligné l’urgence de reconnaître à Jésus Christ la première place dans la vie ordinaire des communautés chrétiennes. Ce que Benoît XVI ne cesse de redire

Jusqu’à présent, le synode semble bien répondre à cette dynamique mise en route par le Souverain Pontife. Devant les Pères synodaux réunis au cours de la solennelle concélébration d’ouverture, Benoît XVI est parti du présupposé que l’unique perspective de réussite des travaux est de fixer le regard sur le Seigneur Jésus, en répétant avec une clarté désarmante que le Crucifix, en tant que signe d’amour et de paix, appel à la conversion et à la réconciliation, est par excellence le signe distinctif de celui qui annonce l’Evangile.

Comme pour dire: lancer un projet pour revitaliser la foi dans les pays d’ancienne chrétienté, sans renoncer à annoncer l’Evangile à ceux qui ne connaissent pas encore le Christ. Dans ce devoir, l’Eglise est appelée non pas tant à faire, à se structurer sous des formes sociologiquement plus efficaces, mais plutôt à faire connaître ce que Dieu a fait et, donc, avant tout à le prier.

Dans les nombreuses interventions, on ne trouve aucune trace de triomphalisme, mais une perception diffuse des limites dans chaque domaine d’action pastorale, d’engagement culturel et social de l’Eglise, entendue comme communion, peuple de Dieu constitué de clercs et de laïcs. La responsabilité primaire de l’affaiblissement de la foi dans les pays de plus ancienne chrétienté, est due avant tout à la responsabilité fragmentaire des chrétiens eux-mêmes, tout autant qu'à l'évolution de la société qu'ls n'ont pas su imprégner de la pensée du Christ.

Dans le style de Vatican II, les intervenants situent leurs travaux synodaux dans le cadre du chemin de nos contemporains, sans nostalgie du passé, pour réussir ainsi à apporter à nouveau la lumière de Dieu et retrouver — selon une expression des pères synodaux — la force propulsive de l’Evangile qui semble être devenue fragile aux yeux des hommes d’aujourd’hui.

Certaines images utilisées dans la salle du synode pour rendre la nouvelle évangélisation moderne et efficace ont été suggestives: la foi entendue comme style de vie qui rapproche des autres; changer la mentalité selon laquelle la foi appartient à une faction sociologique militante et violente; repartir de Jérusalem, où la première communauté chrétienne était ancrée au Christ, et avait une cause pour laquelle elle était disposée à affronter tous les sacrifices et le don de la vie elle-même.

Se demander, en d’autres termes, combien de chrétiens aujourd’hui seraient disposés à mourir eux aussi pour Jésus Christ. Une question qui fait écho à celles, fondamentales, posées par Paul VI à l’Eglise réunie en concile: Eglise, que dis-tu de toi? Que dis-tu du Christ? Des questions qui pour le Synode sont encore actuelles pour donner un sens à l’évangélisation. (source : AP)

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