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du 18 au 22 octobre 2012 (semaine 42)
 

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22 octobre 2012 -
AU-DELA DE LA FUSION DES INSTANCES CULTURELLES


La Commission pour les biens culturels de l'Eglise se fond dans le Conseil Pontifcal de la culture. Une décision significative qui témoigne de la volonté de Benoît XVI, d'établir un lieu ouvert au dialogue pour ceux qui sont éloignés de l'Église.

Déjà, Jean Paul II avait orienté en ce sens par la refonte des attributions du Conseil Pontifical de la Culture qu'il avait institué en 1982. Onze ans plus tard, il l’avait fusionné avec le Conseil pontifical pour le dialogue avec les non-croyants.

« Aujourd’hui, à mesure que l’Evangile entre en contact avec des aires culturelles restées jusqu’alors hors de portée du rayonnement du christianisme, de nouvelles tâches s’ouvrent à l’inculturation .... Et, en même temps, des cultures traditionnellement chrétiennes ou imprégnées de traditions religieuses millénaires se trouvent ébranlées. Dès lors, il s’agit non seulement de greffer la foi sur les cultures, mais aussi de redonner vie à un monde déchristianisé dont souvent les seules références chrétiennes sont d’ordre culturel.

A partir du 3 novembre 2012, la Commission pour les biens culturels de l’Eglise, organisme en charge de la sauvegarde, de la conservation et de la valorisation de ces biens, dépendra du Conseil pontifical de la culture et comptera parmi les autres départements du Conseil.

Le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, en est la cheville ouvrière et cette innovation lui permet de rénover le personnel de ces instances romaines.

Dans le même temps, la notoriété du cardinal s’est fortement accrue au niveau international grâce aux événements du Parvis des Gentils, qu’il a organisés, toujours sous le regard bienveillant de la presse, même dans des métropoles profondément sécularisées comme Paris ou Stockholm.

Ceux qui le jugent "papabile" sont plus nombreux dans les directions et les rédactions de journaux qu’au sein du collège cardinalice qui élira le futur pape, lors d’un conclave dont rien ne permet de penser qu’il aura lieu prochainement.

En tous cas, il est l'un des acteurs les plus influents à qui Benoît XVI demande d'être l'artisan de l'ouverture au monde loin de l'Église mais pour qui l'art et la culture permettent un dialogue sur l'essentiel de l'humanisme. (source : VIS et AP)

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