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FlashPress - Infocatho |
du 22 au 25 octobre 2012 (semaine 43) |
- Par delà les propositions du Synode, c'est une position claire et innovante qu'il entend donner à l'Église "à venir", y compris dans l'interprétation du Concile Vatican II En ce qui concerne l’Asie, il est facile de comprendre que le choix du patriarche maronite a été fait dans le cadre du voyage au Liban et à la lumière de la dramatique situation en Syrie. Un cardinalat qui est un soutien non négligeable pour les Églises du Moyen-Orient. Un effet collatéral de ce dernier choix est que le collège cardinalice comptera parmi ses membres l’un des auteurs de la très répandue et controversée "Histoire du concile Vatican II" de "l’école de Bologne", cette dernière défendant une herméneutique de la "rupture". Pour en revenir à la liste des nouveaux cardinaux, on notera également que, en ce qui concerne le continent africain, le prélat choisi est l’archevêque de la capitale fédérale du Nigeria, pays qui compte déjà un cardinal en la personne de l’archevêque de Lagos. Dans ce cas aussi, la volonté de doubler le nombre de cardinaux dans le pays n’est pas une surprise, si l’on tient compte de l’attention et de l’implication avec lesquelles le Saint-Siège suit les informations relatives aux conflits ethnico-religieux entre musulmans et chrétiens qui ensanglantent ce grand pays africain. Enfin, on peut remarquer que, cette fois-ci, Benoît XVI n’a pas voulu dépasser le chiffre plafond de 120 cardinaux électeurs. C’est en effet le nombre de cardinaux ayant le droit de vote au conclave qu’il y aura à la date de la cérémonie. Actuellement on compte 116 cardinaux électeurs, mais deux d’entre eux vont franchir la limite des 80 ans avant que le consistoire n’ait lieu : Francis Arinze le 1er novembre et Renato Raffaele Martino le 23. (source : VIS) |