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du 22 au 25 octobre 2012 (semaine 43)
 

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25 octobre 2012 -
LES CONVERSIONS ISLAMO-CHRÉTIENNES


Les problèmes liés à la progression de l’Islam sont devenus un des sujets du synode sur la nouvelle évangélisation, avec le voyage en Syrie, en particulier le problème de la conversion.

Le film trouvé sur You Tube montrant de manière brute et avec des données non vérifiées la progression de l’Islam que le cardinal ghanéen Peter Turkson a marqué le synode, par delà ses erreurs et ses affirmations fausses. En Asie comme en Afrique, beaucoup d'évêques sont soucieux de cette question.

Moins exposés aux indiscrétions des médias, il y a le sujet habituellement tabou, celui des conversions de musulmans au christianisme. Il a été mentionné pour la première fois au synode par le Vicaire apostolique d’Istanbul, Mgr Louis Pelâtre qui fait état de possibilités d’annonce du christianisme à travers, entre autres, les réseaux d’internet auxquels ont recours les jeunes générations.

« N’ayant pratiquement pas accès aux radios et télévisions publiques, nous pouvons cependant, a dit Mgr Pelâtre, recourir aux réseaux privés, beaucoup plus utilisés par les protestants évangéliques que par les catholiques. D’où la nécessité d’avoir des ouvriers bien préparés et qualifiés pour la moisson qui nous attend. Cet apostolat spécifique ne peut se contenter de bonne volonté et d’improvisation ».

Pour plusieurs participants au synode, il y a urgence en la matière, car, comme l’a dit un évêque d’Albanie, Mgr Cristoforo Palmieri, il s’agit de "l’évangélisation de nos frères musulmans qui, dans les Balkans, avaient et ont encore des racines chrétiennes et qui se montrent ouverts à l’annonce".

Mais, plus dramatique, la déclaration de l’évêque d’Ogja au Nigeria soulignant que "beaucoup de nos frères et sœurs musulmans rêvent de se convertir à la foi chrétienne mais ne peuvent le faire par peur de perdre la vie".

Malheureusement, si dans le monde de tradition chrétienne le droit de changer de religion est désormais acquis, ce n’est pas le cas dans les pays « où  la loimusulmane est celle de la majorité », comme a dit le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux,  jusqu’à maintenant aucun musulman n’accepte que la liberté de changer de religion, ou d’en choisir, soit inscrite dans un texte juridique". (source : AP)


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