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du 22 au 25 octobre 2012 (semaine 43)
 

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25 octobre 2012 -
LE DIOCÈSE DE LYON ACCUEILLE DES "ENTREPRENEURS"


Pépinière d’entreprises hébergée par le diocèse de Lyon, la « Pep’s » met les entrepreneurs chrétiens du diocèse en réseau et réunit des créateurs d’entreprise soucieux de développer leur société au contact d’autres dirigeants catholiques.

L'ancienne maison diocésaine, située sur la colline de Fourvière, héberge déjà le réseau RCF ou l’Ordre de Malte, et doit accueillir prochainement l’archevêque de Lyon. Depuis le mois de mai, c’est ici par exemple qu'une toute jeune société, mettant ses compétences en « back office » (ressources humaines, achats, etc.) au service de sociétés, peut y accueillir ses clients, qui seront peut-être surpris, avant d’arriver jusqu’à lui, de devoir franchir le porche de la maison Saint-Irénée.

C’est au cardinal Philippe Barbarin, qu'un jeune entrepreneur, Christophe Amande, avait adressé un courriel, un soir de 2008. Alors que la crise débute, cet entrepreneur spécialisé dans la communication se retrouve du jour au lendemain au chômage. Par chance, un expert-comptable lui prête « un bout de bureau » pour lancer sa nouvelle société, Ouba, aujourd’hui florissante. Il alerte son archevêque sur cette « souffrance qui peut mettre à mal la vie familiale ». Trois ans plus tard, un espace est libéré dans la maison Saint-Irénée pour cette nouvelle pépinière d’entreprises, la « Pep’s ».

On y trouve sur 220 mètres carrés quatre bureaux et un open space, une salle de réunion, une kitchenette commune, et un accès à Internet. Les « pepsiens », au nombre de quatre à ce jour, y louent leur bureau 150 € par mois à l’association. Dans les statuts est précisée l’importance de la prise en compte de la doctrine sociale de l’Église dans leur démarche entrepreneuriale. Une question de « sensibilité » plus que de pratique religieuse, précise Christophe Amande.

Tous les deux mois, en partenariat avec le mouvement des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC), ils creusent ensemble des questions liées à leurs activités professionnelles.

" Ce qui me plaît ici, c’est la notion de partage qui nous anime", dit jeune homme, en étape d’accueil au sein de la communauté de l’Emmanuel, qui entend bien « avancer au travail comme dans la vie, en tant que chrétien. Or, on rencontre peu de chrétiens dans le monde du travail, et le fait d’être plusieurs nous permet de maintenir le cap, nous donnant des bases solides. Un chrétien seul est un chrétien en danger. »

Si les contrats de location courent sur neuf mois, « les pepsiens peuvent partir du jour au lendemain s’ils trouvent un job. »« C’est à la fois un projet très humble et très ambitieux. Nous encourageons les entrepreneurs qui mettent l’homme au centre. Si cela fonctionne, d’autres diocèses pourraient nous imiter. » (source : Lyon-catholique)


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