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du 26 au 29 octobre 2012 (semaine 43)
 

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29 octobre 2012 -
ISRAEL CONTINUE DE CONFISQUER LES TERRES


L’Eglise catholique condamne le mur de séparation dans la vallée de Cremisan et l’Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) nie tout accord entre Israël et le Vatican concernant le mur.

Dans un communiqué publié lors de la venue dans la vallée de Crémisan du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, l’Assemblée condamne le tracé de ce mur entre Jérusalem et Bethléem qui affectera le village palestinien d’Al Walaja et la vie de 58 familles chrétiennes de Beit Jala dont la subsistance dépend essentiellement des terres qui doivent leur être confisquées.

Pour les évêques catholiques « la communauté locale va perdre l’une de ses dernières grandes zones agricoles et récréatives, ainsi que quelques sources d’eau à l’importance cruciale pour les agriculteurs de la région. Crémisan, véritable espace vert, est le poumon principal sans lequel la population de Bethléem ne peut pas respirer ». Ils ajoutent : « Par ailleurs, les 450 enfants qui fréquentent l’école des sœurs salésiennes devront aller dans une école à l’aspect carcéral, entourée par des barrières militaires et des check-points ».

En résumé, « Le projet de construction du mur mettra davantage de pression dans les rangs des chrétiens qui vivent à Bethléem. Sans un revenu fixe et sans avenir pour leurs enfants, beaucoup plus de gens encore vont prendre la décision de quitter la Terre Sainte ».

S’appuyant sur la Société Saint-Yves, ONG fondée en 1991 de défense des droits de l’homme lAOCTS va déposer plainte contre les autorités civiles, se fondant sur un arrêté de la Cour internationale de justice du 9 juillet 2004 qui avait jugé le mur de séparation illégal en vertu du drot international.

Par ailleurs, le communiqué de l’AOCTS s’oppose aux déclarations d’un ex-colonel israélien affirmant avoir négocié un accord avec le Vatican concernant l’édification de ce mur. Les évêques et le chargé d’affaire de la nonciature en Israël, Mgr Waldemar Sommertag, « nient catégoriquement l’existence d’un accord explicite ou implicite entre le Vatican, l’Église locale et les autorités israéliennes au sujet de la construction de ce mur illégal ». (source : AP)

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