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1 novembre 2012 - Brésil
LE CHRISTIANISME ECOLOGIQUE DE LEONARDO BOFF

Leonardo Boff, l'un des théologiens de la libération, demande " une réinterprétation du christianisme pour sauver la Terre "crucifiée". C'est notre devoir comme les théologiens de la libération le font depuis des décennies avec les pauvres. "

Dans les années 90, il a quitté la prêtrise, s'est éloigné de l'Eglise catholique pour devenir ce qu'il appelle une «matrice eco-theólogique catholique» dédié à l'écriture de livres sur des sujets d'écologie.

Lors du Congrès continental de théologie, qui s'est tenue à São Leopoldo (Brésil) du 7 à 11 octobre, avec l'intention d'accorder le Concile Vatican II avec la théologie de la libération marxiste, il a défendu ce volet de la théologie. "Au sein de cette option pour les pauvres est nécessaire de mettre ce pauvre qui est la "Terre-Mère".

Pour Boff, " nous faisons corps avec ce que nous appelons la Terre". Il cite un autre promoteur de théologie de la libération, d'ailleurs sanctionnée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Jon Sobrino, qui écrit que «cette terre crucifiée, doit être descendue de la croix, et que nous devons la ressusciter. C'est la tâche de l'éco-théologie de la libération."

" La théologie de la libération est née pour écouter et expliquer le cri des pauvres. Nous devons écouter le cri des animaux, et les vents qui hurlent. La Trinité créatice doit être comprise comme "la grande énergie fondamentale. Elle signifie fraternité et relations inclusive de tous avec tous."

Leonardo Boff demande également que l'Apocalypse soit passée en revue, car elle indique qu'il y a de nombreuses manifestations de Dieu dans l'histoire. Pour lui, le christianisme, va au-delà des "marges étroites du catholicisme d'aujourd'hui» et il se remodeler en harmonie avec la "Mère Terre".

Parmi les participants à ce congrès citons le prêtre péruvien Gustavo Gutiérrez, Jon Sobrino, et l'évêque de Jales, Mgr Luis Demetrio Valentini, tous théologiens réprouvés par l'Église. (source : ACI-PrensaI)

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