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19 novembre 2012 -
LA PASTORALE DES "GENS DE LA RUE" EN AFRIQUE

Si la route et la rue en Afrique et à Madagascar, facilitent la vie quotidienne, les communications humaines et interculturelles, elles constituent de graves dangers, facilitant l'exploitation des êtres humains et la présence des "enfants de la rue".

Un document vient d'être publié qui fait connaître une rencontre inter-africaine organisée à Dar-es-Salaam en Tanzanie du 11 au 15 septembre par le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et la Conférence épiscopale tanzanienne.

Y ont pris part évêques, prêtres, religieuses, religieux et agents pastoraux laïcs provenant de 31 pays: l'Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la République Démocratique du Congo, Djibouti, l'Egypte, l'Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée-Conakry, la Côte d'Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, le Togo, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

Toutes les interventions ont abordé des sujets concernant la vie des routiers de longue distance, la sécurité routière, le phénomène de la prostitution volontaire ou forcée, la traite des personnes aux fins d'exploitation sexuelle, et la question des enfants qui vivent dans la rue comme leur réintégration dans les unités familiales".

L'Afrique est un continent où des millions de personnes, volontairement ou pas, sont quotidiennement en déplacement, transformant ainsi routes et rues en un lieu privilégié d'évangélisation et d'éducation. Si elles facilitent la vie quotidienne, les communications humaines et interculturelles, elles constituent également de graves dangers pour la vie.

C'est pourquoi les participants, "considèrent-ils urgente la création d'un service de la "pastorale des migrants" au niveau des conférences épiscopales et des diocèses.

Il aurait pour objectif de promouvoir la prise de conscience sur cette réalité complexe mettant "l'accent sur l'inculturation de l'Evangile comme priorité dans tous les programmes pastoraux diocésains en ces problèmes de la route et de la rue. D'où l'importance de "former des aumôniers et des ministres laïcs itinérants avec la préparation adéquate et les compétences nécessaires pour assister les personnes sur la route. (source : News.va)

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