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du 16 au 19 novembre 2012 (semaine 46)
 

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19 novembre 2012 - Myanmar
UNE VISITE, SOURCE D'ESPÉRANCE

Pour les évêques, la visite du Président américain est une source d’espérance pour la démocratie et la liberté religieuse. " Elle constituera un encouragement pour continuer sur le chemin des réformes, de la démocratie et de la liberté religieuse".

C'est ainsi que Mgr Charles Bo, archevêque de Yangon et secrétaire général de la Conférence épiscopale du Myanmar, commente la tournée asiatique du Président des Etats-Unis, Barak Obama.

L’archevêque, qui est également président des Commissions épiscopales pour la Formation et pour le Dialogue interreligieux, exprime « les grandes espérances des évêques et de tous les chrétiens du Myanmar, surtout en ce qui concerne les libertés » après une visite historique qui a enregistré un grand succès de public dans le pays.

Le Président Obama a rencontré tant le chef du gouvernement, Thein Sein, que le responsable de l’opposition, Aung San Suu Kyi, qui connut tant d'années de liberté surveillée et de silence.

" La visite a été très amicale, commente l'archevêque, et la foule était en fête. Je crois que l’événement constitue une note très positive dans le processus de développement en direction de la démocratie. Pour certains, le Président Obama devait attendre encore un peu avant de faire cette démarche. Mais nous sommes sûrs qu’elle aura des effets positifs au niveau social et politique pour la population y compris dans le domaine de l’instruction et de l’assistance sanitaire ».

Un effet espéré concerne la liberté religieuse : « Sur le terrain, il existe des situations différentes mais l’orientation générale est positive. Obama a parlé de liberté de culte, qui est constitutive de la pleine liberté religieuse. A l’occasion de cette visite, le gouvenement a concédé l’amnistie à 518 prisonniers, lançant ainsi un signal de bonne volonté ».

Par ailleurs, la visite arrive à un moment où le pays traverse de graves conflits ethniques, comme celui entre l’armée et les rebelles Kachins – dans le nord du pays – ou celui entre des groupes bouddhistes et musulmans Rohingya dans l’Etat de Rakhine.

" Certes, ajoute Mgr Charles Bo, je ne crois pas que la visite d’Obama pourra avoir un impact direct et immédiat. Il faut plus de temps. Et nous trouvons face à des situations complexes dans lesquelles le mot d’ordre, plus que jamais nécessaire, est la réconciliation. C’est de là qu’il faut repartir afin de panser ces blessures encore sanguinolentes et de pacifier le pays ». (source : Fides)


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