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5 janvier 2013 - RFI
L'ÉMISSION DES RELIGIONS DU MONDE

Deux entretiens marqueront l'émission de Radio-France Internationale du 6 janvier, avec Yann-Hervé Martin pour son livre «  La saveur de vivre ou la grâce d'exister" et Georges Corm, expert du Moyen-Orient "Pour une lecture profane des conflits."

De 10h 10 à 10h 30 : Yann-Hervé Martin pour son livreAuteur de «  La saveur de vivre ou la grâce d'exister » ( Salvator), Yann-Hervé Martin, professeur agrégé de philosophie de culture chrétienne, mènera une réflexion à contre-courant de la morosité ambiante sur l'énigme et la beauté de la vie, qui sera un appel aussi à l'action  «  Etre né , c'est découvrir que la vie n'est pas un pécule à dépenser  mais une aventure à vivre et qu'être vivant c'est ne jamais avoir fini de naître » .

Puis jusqu'à 11h 00 :  Auteur de "Pour une lecture profane des conflits", consultant auprès d?organismes internationaux et auteur d'ouvrages remarqués sur le monde arabe, Georges Corm invitera à une réflexion novatrice et décapante à contre- courant des thèses actuelles qui expliquent et justifient  les conflits -notamment au Proche et Moyen Orient - par le « retour du religieux » et la lutte contre le terrorisme transnational islamiste.

" Les travaux du Synode sur le Moyen-Orient ont déjà amené l’Église catholique à prendre une position nuancée sur les révoltes arabes, dont la question syrienne. Le discours du Vatican, tout comme celui du patriarche de l’Église maronite, s’avère d’ailleurs nettement moins enthousiaste que celui des diplomaties occidentales.

" Personnellement, a écrit Georges Corm, je ne pense pas que l’avenir du Proche-Orient réside dans un tel système communautaire, qui a connu de nombreux dérapages et qui vient de démontrer aussi son échec en Irak.

" Tout en étant ancré dans l’Église maronite, je reste fortement républicain et je crois à l’égalité citoyenne. J’ai beaucoup de mal à accepter les régimes fondés sur l’institutionnalisation politique des appartenances ethniques ou religieuses. Quand la liberté est assurée, on n’a pas besoin de protection communautaire." (source : RFI)

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