Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 22 au 24 janvier 2013 (semaine 04)
 

-
24 janvier 2013 -
L’ADHESION A L’EVANGILE EST LA MARQUE DE LA CHARITE CHRETIENNE

Pour Benoît XVI, « le chrétien, notamment celui engagé dans les organismes de charité doit se laisser orienter par les principes de la foi ».

C’est en recevant les participants à l’Assemblée plénière du Conseil Pontifical "Cor Unum" que le Pape a voulu souligner tout ce que la charité chrétienne impliquait sur le plan de l’éthique et de l’anthropologie.

Si on n’adhère pas à l’Evangile, au pont de vue qui est celui de Dieu, à son projet sur nous, alors on devient victime de tentations culturelles qui finissent par nous rendre esclaves. « . Ces derniers siècles, les idéologies qui célébraient le culte de la nation, de la race, de la classe sociale, se sont révélées être de véritables idolâtries. On peut dire de même du capitalisme sauvage avec son culte du profit, entraînant des crises, des inégalités et la misère ».

Même si aujourd’hui on est convaincu « de l'inaliénable dignité de chaque être humain et de la responsabilité réciproque et interdépendante à son égard, pour le bien de la vraie civilisation, la civilisation de l'amour », on fait abstraction de Dieu et alors pour un homme « privé de son âme et donc d'une relation personnelle avec le créateur, ce qui est techniquement possible devient moralement licite, chaque expérience devient acceptable, chaque politique démographique consentie, toute manipulation légitimée.

Le piège le plus à craindre de ce courant de pensée est, en fait, l'absolutisation de l'homme: l'homme veut être...dégagé de tout lien et de toute constitution naturelle ».

Alors, en agissant avec les autres organismes en vue du bien de l’homme, le chrétien doit être conscient de cette problématique éthique : « Il s'agit, en effet, d'une dérive négative pour l'homme, même si elle se couvre de bons sentiments à l'instar d'un présumé progrès, ou de droits présumés, ou d'un humanisme présumé ».

Même si on doit de ce fait  parfois refuser des financements et des collaborations qui seraient contraires à l’anthropologie chrétienne, « l'Eglise est toujours engagée dans la promotion de l'homme selon le dessein de Dieu, dans toute sa dignité, dans le respect de sa double dimension verticale et horizontale ». (source : VIS)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil