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du 22 au 24 janvier 2013 (semaine 04)
 

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24 janvier 2013 - FSSPX
A DEUX PAS DES CHAMPS-ÉLYSÉES

La Fraternité Saint-Pie-X quitte la petite chapelle Saint Germaine, avenue des Ternes et avec son responsable, l'abbé Grégoire Celier, les chrétiens lefebvriste s’installent dans la chapelle Notre-Dame de Consolation près des Champs-Elysées.

Jusqu’ici occupée par la Mission italienne à Paris animée par les religieux scalabriniens, la chapelle Notre-Dame de Consolation, rue Jean-Goujon à Paris est confiée à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X par l’association "Mémorial du Bazar de la Charité".

La chapelle, consacrée en 1900 sur le site de l’incendie, le 4 mai 1897, du Bazar de la Charité qui avait fait 126 morts dont de nombreuses dames de la bonne société parisienne, est en effet propriété de l’association Mémorial du Bazar de la Charité. Face aux travaux de rénovation que nécessite l’édifice, l’association, qui a décidé d'en confier la responsabilité et l'utilisation à la FSSPX, prendra en charge les travaux de "mise aux normes."

" Ces travaux rendront à ce bijou architectural sa splendeur originelle, notamment par des opérations de ravalement et de nettoyage, et en même temps, ré-aménageront la grande salle de réunion, les logements des religieux, les bureaux ainsi que quelques parties annexes pour rendre la vie paroissiale plus facile et plus agréable », explique l’abbé Grégoire Celier, responsable de la chapelle Sainte-Germaine, qui prévoit la reprise du culte le 17 mars prochain, à Notre-Dame de Consolation..

Créée en 1974 à côté de la salle Wagram, la chapelle Sainte-Germaine est un haut lieu de l’intégrisme catholique à Paris, sur la rive droite, comme SaintNicolas-du-Chardonner, l'est sur la rive gauche. Elle avait été fondée par Mgr Ducaud-Bourget, qui dirigea l’occupation de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, en 1977.

Du côté du diocèse de Paris, on reconnaît « ne rien maîtriser dans cette affaire » qui est une transaction entre organismes civils. « Nous n’avons aucun droit de regard sur l’association Mémorial du Bazar de la Charité et nous ne pouvions ni racheter, ni louer l’édifice, explique-t-on. On ne pouvait pas faire grand-chose. » (source : AP)

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