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28 janvier 2013 - Irak
L'INCERTITUDE DEVIENT UNE INQUIÉTUDE

La situation au Moyen-Orient « est préoccupante, tout comme le sont certains discours sur le printemps arabe que l'on peut entendre de la part de certains dirigeants », déclare Mgr Sako dans son appel sur l'avenir des chrétiens du Moyen-Orient.

L'archevêque chaldéen de Kirkuk, Mgr Louis Sako, appelle de ses voeux une initiative du Saint-Siège et de l'Eglise universelle destinée à mobiliser la communauté internationale au soutien des chrétiens du Moyen-Orient.

" Le mélange d'ethnies, de religions et de langues » présent dans la zone conduit fatalement à des tensions et à des conflits dans la mesure où dans cette région « ne s'est jamais affirmé un critère de citoyenneté en mesure d'intégrer tous les présents, à quelque religion ou ethnie qu'ils puissent appartenir ».

Un processus de désagrégation est actuellement en cours en Irak, et qui pourraient toucher à l'avenir également la Syrie, dans la mesure où la sécurité n'est plus garantie du fait des carences du pouvoir institutionnel, des espaces d'action s'ouvrant ainsi aux groupes criminels et extrémistes.

Dans ce contexte, l'incertitude se transforme aisément pour les chrétiens au Moyen-Orient en inquiétude et en peur. « Nous demandons si cela est encore possible, de concevoir une coexistence harmonieuse et digne de ce nom ».

" La communauté internationale, se référant évidemment au conflit syrien, croit qu'il est possible d'améliorer la situation en soutenant un programme incertain afin de parvenir à la démocratie par les armes ! Le résultat est l'affrontement entre une opposition armée et un régime qui détruit tout ."

" On dit qu'ici, le Christianisme a fleuri et que notre présence est importante et on ne dit que cela, mais on ne dit jamais ce qui rend possible de persévérer dans l'espérance."

" Un soutien international favorisé par l'Eglise universelle serait d'un grand secours pour tenter de garantir à tous une vie digne... Les musulmans doivent moderniser l'application de l'enseignement du Coran et la formule idéale serait celle de la « laïcité positive » qui « respecte la religion et peut exprimer un regard plus adapté sur la personne », un regard ayant émergé dans la Déclaration sur la liberté religieuse promulguée par le Concile Vatican II." (source : Fides)

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