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01 février 2013 - Venezuela
L’EGLISE DOIT AGIR FACE A LA POLITIQUE CARCERALE
Le surpeuplement, le manque de nourriture adaptée, la violence incontrôlée etc, ne peuvent laisser l’Eglise indifférente, en particulier à la suite de la mutinerie d'Uribana..
C’est ce qu’on peut lire dans le communiqué de la Commission nationale pour la Pastorale des prisons, publiée après le drame de la mutinerie de la prison d’Uribana qui a fait 58 morts et 88 blessés.
Si la Conférence épiscopale condamne le pouvoir des bandes internes aux centres pénitentiaires, elle rappelle que c’est à l’Etat de garantir la vie des personnes détenues.
« Nous demandons au gouvernement, conformément à l’article 272 de notre Constitution, de s’engager plus fermement à résoudre la crise actuelle dans les prisons – poursuit le communiqué – et à adopter toutes les mesures nécessaires pour éviter que de tels événements ne se répètent et que soit effectivement garantis l’ensemble des droits humains des détenus au Venezuela ».
Enfin elle demande que soit rétablie l’autorisation, actuellement suspendue, faite aux opérateurs pastoraux de pénétrer dans les centres pénitentiels. (source : Fides)
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