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du 15 au 18 février 2013 (semaine 07)
 

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18 février 2013 -
LA GRANDE MURAILLE DE CHINE

En huit ans de pontificat, l´action de Benoît XVI a initié sans doute plus que ses prédécesseurs des décisions attaché qu'il était aussi bien à préserver l´unité de la communauté catholique qu´à défendre la liberté religieuse dans le continent.

Benoît XVI avait indiqué dès le début de son pontificat que "le dossier chinois" serait l´une de ses priorités. Après un pape polonais perçu comme anti-communiste par les dirigeants chinois, Benoît XVI tenait à faire progresser une situation difficile. Il était conscient que la division de la communauté catholique entre "clandestins" et "officiels" était problématique. Ce clivage portait préjudice non seulement à l´unité de l´Eglise de Chine, mais aussi à l´évangélisation d´une population et d´une société bouleversées par des changements extrêmement rapides.

La lettre de Benoît XVI adressée en 2007 aux catholiques chinois avait fait date. Outre le fait, qu´en l´absence de relations diplomatiques entre Rome et Pékin, elle donnait une forme de reconnaissance à la République populaire de Chine, la missive était un rappel très clair du fonctionnement de l´Eglise. Y était notamment expliquée l´incompatibilité de la loi catholique avec "certaines institutions" mises en place par les autorités chinoises.

Le pape avait maintes fois réitéré sa volonté d´engager avec les autorités chinoises un dialogue "respectueux et constructif". Mais malgré la feuille de route constituée par cette lettre et la mise en place d´une "Commission Chine" au Vatican, le dossier a connu peu d´avancées visibles.

Sur le sujet central de la nomination des évêques chinois, Pékin a répondu en acceptant un certain nombre d´ordinations concertées avec le Saint-Siège. Mais le pouvoir chinois a parallèlement "forcé" d´autres nominations, amenant le pape à prononcer l´excommunication de plusieurs évêques ordonnés sans son accord.

A l
'Angelus du 10 février qui précédait l'annonce de sa renonciation, il
adressé ses vœux aux peuples qui célèbrent aujourd'hui le nouvel an lunaire – ou nouvel an chinois. Il a souhaité "que l'aspiration à une vie heureuse et prospère puisse s'accomplir pour ces Peuples".

" Aujourd'hui, différents peuples de l'Extrême-Orient fêtent le jour de l'an lunaire. Cette circonstance joyeuse célèbre les valeurs universelles de la paix, de l'harmonie et de la reconnaissance envers le Ciel, valeurs désirées par tous pour construire sa famille, la société et la nation.

" Je souhaite que l'aspiration à une vie heureuse et prospère puisse s'accomplir pour ces Peuples.

" J'adresse un salut spécial aux catholiques de ces pays, afin qu'en cette Année de la foi, ils se laissent guider par la sagesse du Christ. (source : VIS)

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