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du 18 au 21 février 2013 (semaine 08)
 

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21 février 2013 - FSSPX
LES DIFFICULTÉS D'UNE ENTENTE RÉELLE


Rome a laissé jusqu’au 22 février à la FSSPX pour accepter la main tendue de Benoît XVI. Mais les prêtres de la Fraternité ne bougeront pas avant l’élection du futur pape et font bloc derrière Mgr Bernard Fellay.

La Commission pontificale « Ecclesia Dei », chargée du dialogue avec la Fraternité, a adressé début janvier à Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, une lettre lui donnant jusqu’au 22 février pour accepter la dernière version du Préambule doctrinal remise le 13 juin.

Les conditions posées ont été repoussées en juillet par le chapitre général de la FSSPX. Les autres évêques de la Fraternité ont gardé leurs distances. Aussi, à défaut d’une réponse positive de Mgr Fellay, Rome se réserverait la possibilité de s’adresser individuellement à chaque prêtre de la Fraternité.

Mais ils ne semblent pas prêt à sauter le pas. « S’ils veulent m’écrire, je leur répondrai très gentiment, mais je ne me vois pas quitter la Fraternité dans laquelle je suis depuis mon ordination il y a trente ans. Je ne vais pas changer aujourd’hui d’opinion ». La grande majorité fait bloc derrière le supérieur général.

Car la plupart d'entre eux n’envisagent pas de quitter isolément la Fraternité. « Notre force, c’est justement cet esprit de corps, cette vie en communauté qui nous soutient. »

Et puis, pour aller où ? dit l'un d'eux au journaliste de "La Croix". « Notre évêque diocésain , qui n’est pourtant pas un moderniste, ne nous aime pas du tout. Seul, on n’a pas beaucoup de chances de survivre longtemps. »

Rejoindre un Ordinariat comme c'est envisagé à l'instar des fidèles diocésains qui entrent en communion avec le Saint-Siège ? Peu s’y résoudraient, car, sur le plan doctrinal, ils n’ont pas bougé d’un iota : « Nous sommes toujours ouverts à des propositions du Saint-Siège, mais il ne faut pas nous obliger à accepter Vatican II ! »

Quand bien même certains saisiraient la main tendue, ils seraient une vingtaine tout au plus. De toute façon, « la démission de Benoît XVI a tout suspendu, on ne bougera pas tant qu’on ne connaîtra pas le nom de son successeur », résume l’abbé Grégoire Celier, porte-parole du district de France, qui s’installera pour Pâques dans la chapelle Notre-Dame de Consolation à Paris, à deux pas des Champs-Élysés. (source : AP)


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