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7 mars 2013 -
LE SAINT-SIÈGE ET SES RELATIONS AVEC L'ÉPISCOPAT

La 3ème congrégation générale (148 participants) s'est tenue le 5 mars de 9 h 30' à 12 h 40'. Onze Cardinaux ont pris la parole et traité du fonctionnement du Saint-Siège, de ses rapports avec les épiscopats, de l'Eglise et de sa réforme.

L'article 37 du Motu Proprio de Benoît XVI, relatif à l'entrée en conclave, a été expliqué mais aucune décision n'a été prise sur la date.

La proposition de consacrer l'après-midi du lendemain à la prière a été acceptée. Le Cardinal Doyen guidera la cérémonie en la Basilique vaticane, à laquelle est invitée à s'associer toute l'Eglise.

Les cardinaux ont décidé que les congrégations des 5 et 6 mars n´auraient lieu que le matin.

La 4ème congrégation générale, le 6 mars, a débuté à 9 h par la prière de tierce, en présence de 153 Cardinaux dont 113 électeurs. Les 18 interventions de ce matin ont porté sur des thèmes généraux touchant à l'Eglise et au monde contemporain.

Elles ont porté aussi sur le fonctionnement du Saint-Siège et ses relations avec les épiscopats.

A la 5ème congrégation , le au matin 7 mars, les cardinaux ont abordé le pourquoi d'une certaine discrétion. Ils doivent promettre de garder le secret sur leurs travaux. Ce serment est distinct de celui du conclave, même si leur philosophie commune est de tendre à protection collective comme personnelle de la réserve. En 2005 par exemple les Cardinaux avaient décidé par vote de n'accorder aucune interview dès le commencement du pré-conclave.

A propos de l'annulation des points de presse tenus par les prélats américains, le P.Lombardi a indiqué que "les congrégations générales ne sont ni un synode ni un congrès sur le déroulement desquels on peut fournir le plus d'information possible. C'est un processus de réflexion destiné à prendre la décision d'élire le Pape. Il y avoir des pauses pour la communication, mais seulement en harmonie entre tous les membres du Collège cardinalice qui décident de quand et comment communiquer".

Au début de ces congrégation, les cardinaux sont assaillis par des troupes de journalistes de télévision qui les attendent aux portes du Vatican. Les prélats doivent souvent être escortés par la police. Peu loquaces avec la presse, les cardinaux s´engouffrent ensuite dans la Salle du Synode. "Priez pour nous", s´est borné à demander le cardinal canadien Marc Ouellet. (source : Apic)

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