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du 4 au 7 mars 2013 (semaine 10)
 

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7 mars 2013 -

LE PAPE PARFAIT, NOUS NE LE TROUVERONS PAS

« Il lui faudra de la vigueur pour gouverner. Avec une bonne organisation, le Vatican est gouvernable » déclare le Cardinal Georges Cottier

Dans les colonnes du journal "La Croix", ce dominicain suisse, âgé aujourd’hui de 90 ans, qui fut expert au Concile Vatican II, puis, de 1990 à 2005, le théologien de Jean-Paul II donne son opinion quant à celui qu’on devrait élire et comment y arriver.

D’où l’importance de ces réunions préparatoires au conclave, ces ‘congrégations générales’ qui sont, dit-il, « à la foi de type parlementaire et de nature spirituelle, avec une large place consacrée à la prière ». Il y a, dans ces réunions, le côté connaissance : les cardinaux qui ne sont pas habituellement à Rome se rencontrent peu.

« Je pense que nous devons prendre le temps de bien nous parler. Si le pape est élu avec huit jours de ’retard’, ce ne sera pas un drame. Que sont huit jours sur la longueur d’un pontificat ? ».

De plus, pour le cardinal Cottier, l’origine du pape importe peu, en premier lieu. «Ce qui compte, c’est sa personnalité ». Il devra s’imposer, prendre des initiatives, changer des structures, se défier des utopistes avocats de sociétés parfaites. Ceux-là se cassent le nez … et cassent celui des autres ! »

Et puis, le cardinal est catégorique : « il lui faudra être vraiment un homme de Dieu », car « être pape, c’est vivre dans une solitude terrible ». Et pourtant celui dont il fut le théologien, le pape Jean-Paul II, donnait l’image de quelqu’un qui recherchait la compagnie ! (source : La Croix)

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