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14 mars 2012 - Espagne - Lituanie
CE PAPE MODESTE EST PROCHE DU PEUPLE
La beauté et la vivacite d'un christianisme simple doit accompagner la restructuration d'un nouvel ordre dans le monde international actuel ne serait-ce que par son orientation vers les pauvres.
Bernardinai.lt - Lituanie. La modestie est la caractéristique frappante du nouveau pape François, souligne le portail chrétien-conservateur Bernardinai.lt : "Le nouveau pape, en choisissant le nom de François, a montré clairement qu'il était décidé à porter son attention sur le nouveau mouvement d'évangélisation, et à tenter de tirer parti de la beauté et de la vivacité du christianisme simple.
… Le cardinal Jorge Mario Bergoglio a charmé les gens par sa simplicité, sa modestie, sa dévotion, et son intérêt pour les questions sociales. Il se différencie des autres cardinaux par son ascèse.
… A plusieurs reprises, il a critiqué le cléricalisme et le penchant au luxe de nombreux ecclésiastiques. De ce point de vue, il est très symbolique qu'il ait choisi le nom du saint qui, par son exigence de modestie, a entraîné une véritable révolution dans l'Eglise."
El Huffington Post - Espagne. Le nouveau pape est bien plus proche du peuple et bien plus médiatique que son prédécesseur, analyse Montserrat Domínguez, rédactrice en chef de l'édition espagnole de l'Huffington Post, sur son blog : "Jorge Bergoglio, cardinal de Buenos Aires, boit du maté ou du ristretto, c'est un admirateur de Borges et de Dostoïevski, il se déplace en métro et en bus. Il est fan du [club de foot argentin] San Lorenzo de Almagro et adore le tango. …
Bergoglio semble être un pape fort, et tout à fait apte à relever les nombreux défis face auxquels se trouve l'Eglise
catholique dans le monde globalisé. En outre, l'Eglise a besoin de personnalités éminentes, capables d'entraîner les
masses aussi bien à la télévision que sur les réseaux sociaux. Ainsi, le profil de François semble bien plus proche du pape 'rock-star' Wojtyla que de celui du sombre et intellectuel Ratzinger."
Corriere della Sera - Italie. En élisant un pape argentin, l'Eglise se tourne enfin vers les pauvres dans le monde, apprécie le quotidien libéral-conservateur Corriere della Sera : "La papauté s'externalise, elle quitte l'Europe pour l'Amérique, un évènement qui met l'Eglise une fois de plus sous le feu des projecteurs de l'histoire, dans une période de chamboulements internationaux.
L'Eglise traverse l'Atlantique et élit un homme du Sud, à un moment où les pauvres du sud posent des défis aux riches du Nord et font valoir leurs droits et leurs besoins.
… Que la papauté quitte l'Europe, cela équivaut au signal historique donné en 1978, année où elle s'est détournée de l'Italie. A l'époque, il était question de la restructuration de l'Europe, de la fin des différends est-ouest. Aujourd'hui il s'agit d'un nouvel ordre mondial. L'éloignement de l'Europe est un bon signe, car tout le monde réalise qu'un poids historique trop lourd trouble la perspective des Eglises européennes face aux nouveaux défis
auxquels les pauvres de ce monde sont confrontés.
Peut-être apprendront-ils désormais à contempler le monde avec les yeux de François."
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