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du 12 au 16 avril 2013 (semaine 15)
 

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16 avril 2013 -
DE NOMBREUX CARDINAUX SOUHAITAIENT UNE RÉFORME

Un mois jour pour jour après son élection le souverain pontife a annoncé la constitution d’un groupe de huit cardinaux de tous les continents pour le « conseiller dans le gouvernement de l’Eglise » et la réforme de la Constitution "Pastor Bonus".

Promulguée en 1988 par Jean-Paul II, cette Constitution sur la Curie romaine avait réaménagé déjà le fonctionnement de la curie romaine. C’était il y a 25 ans.

La décision du Pape François était attendue et souhaitée par de nombreux cardinaux. Bernard Lecomte, spécialiste de la papauté, le confirme. "Pendant les Congrégations préalables au conclave, la réforme s'est révélée comme imposée."

" Il faut simplifier la Curie, lui donner des objectifs plus collectifs. L'un des problèmes actuel de la Curie, c'est que chacun accomplit sa tâche dans son coin et qu'il y a très peu de relations horizontales entre eux.

" Le pape François a entendu les cardinaux du bout du monde. Il a choisi de ne pas se précipiter. Il a choisi une autre méthode : ne pas changer quelques têtes de 2 ou 3 dicastères, spectaculairement. Il a choisi de faire comme Jean-Paul II avait fait pour les finances du Vatican. Il avait convoqué une quinzaine de cardinaux pour traiter le problème au fond.

" Le pape François entend bien traiter le problème au fond. C'est pour cela qu'il prend son temps et de ne pas gouverner tout seul. Le pape n'est pas un solitaire.

La réforme qu'il engage n'est sans doute pas la réforme essentielle. Ses ambitions, comme étaient celles de Benoît XVI, sont beaucoup plus larges que la réforme d'une administration.

Elle est lancée, mais elle n'est pas le but premier. Le but, c'est de relancer l'Église dans le sens de la mission, d'une nouvelle évangélisation sur des bases innovantes.

La note indique que le pape « est déjà en contact avec ces cardinaux ». La première réunion de ce groupe est fixée du 1er au 3 octobre a précisé le père Federico Lombardi lors d’un briefing en salle de presse du Saint-Siège. Selon le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, « le Pape a voulu ainsi démontrer qu’il avait bien entendu les suggestions du Collège cardinalice ». Et d'ajouter : « ce groupe aura une fonction de type consultatif et non décisonnelle. (source : News.va)


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