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du 2 au 5 mai 2013 (semaine 18)
 

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5 mai 2013 -
POUR UNE FÊTE DE PÂQUES SIGNE DE COMMUNION

Ce dimanche 5 mai, les orthodoxes byzantins et orientaux célébrent Pâques dans le monde entier, cinq semaines après les catholiques. Le pape a tenu à s'unir à eux lors du "Regina Coeli"

François a tenu à saluer en effet les chrétiens des Eglises d’Orient qui, suivant le calendrier julien, célèbrent Pâques ce dimanche. « Je désire envoyer à ces frères et sœurs un salut particulier, m’unissant de tout cœur à eux pour proclamer la bonne nouvelle : Christ est ressuscité ! recueillis dans la prière autour de Marie, invoquons de Dieu le don de l’Esprit-Saint, le Paraclet pour qu’il console et réconforte tous les chrétiens, particulièrement ceux qui célèbrent Pâques entre les épreuves et les souffrances et qu’il les guide sur la voie de la réconciliation et de la paix ».


Les différences de date pour la fête de Pâques ont créé dès les origines des controverses et des divisions dans certaines églises chrétiennes. Pour assurer l’uniformité de la célébration du jour de Pâques, le premier Concile œcuménique de Nicée, en 325, a établi que Pâques serait toujours le dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps.

La date de Pâques dépend de deux phénomènes naturels: une date fixe – l’équinoxe de printemps – et une date variable – la pleine lune. Ce dernier phénomène fait que la date de Pâques varie chaque année, parce que la pleine lune pascale est, certaines années, plus proche de l’équinoxe et, dans d’autres, plus éloignée.

Toute la chrétienté a adopté dans un premier temps le calendrier conçu par l’astronome Sosigène d’Alexandrie, en 46 av. J.-C, à l’époque de Jules César. Ce calendrier comporte un retard de 11 minutes et quelques secondes sur le calendrier astronomique.

Une première correction de ce calendrier a été faite en l’an 8 av. J.-C, et le deuxième redressement a été fait en 325, au premier Concile œcuménique de Nicée, sans toutefois corriger les erreurs du calendrier julien.

En l’an 540, le moine Denys le Petit a été chargé par le chancelier papal Bonofatius de concevoir une méthode pour déterminer la date de Pâques selon la « Règle alexandrine », telle qu’édictée au premier Concile œcuménique de Nicée…. La règle a été adoptée petit à petit dans tout l’Occident.

Cette unité a duré jusqu’à la réforme du pape Grégoire XIII qui, en 1582, fit un troisième redressement du calendrier. Lorsque Rome adopta le calendrier grégorien, il fut décidé de rattraper 10 jours de retard sur le soleil, en passant sans transition du jeudi 4 octobre au vendredi 15 octobre 1582. Cela eut aussi pour conséquence de décaler les calendriers julien et grégorien de 10 jours à cette date. Aujourd’hui, l’écart est de 13 jours !

Les catholiques ont adopté le calendrier grégorien, après la réforme initiée par le pape Grégoire XIII. Pour tous les orthodoxes, la date de Pâques est partout fixée à partir du calendrier julien. Pâques est donc commune à toutes les Eglises orthodoxes.
(source : AP)

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