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du 6 au 8 mai 2013 (semaine 18)
 

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8 mai 2013 -
LE PAPE SE REND A SAINTE MARIE-MAJEURE

Prenant solennellement possession de la basilique romaine de Sainte-Marie-Majeure, le 4 mai en fin d’après-midi, François, l'évêque de Rome,
a déclaré : " Marie nous aide à vivre de manière responsable, à tendre toujours vers le haut".

Cette église est la premièreet la plus ancienne basilique chrétienne dédiée à la Vierge. Elle abrite une icône byzantine de Marie baptisée "Salus Populi Romani", protectrice du peuple romain. C’est également dans cette basilique que saint Ignace, fondateur de la compagnie de Jésus, a célébré sa première messe, à Noël 1538.

Dès le lendemain de son élection, dans la matinée du 14 mars, le pape François s'était rendu dans cette Basilique du coeur de Rome pour se recueillir devant la Vierge. Souriant et chaleureux, sobre dans sa soutane blanche, le nouveau pontife avait emprunté une entrée latérale, en toute discrétion. Il avait déposé une toute petite corbeille de fleurs au pied de l’icône vénérée des Romains depuis des siècles et s’était recueilli en silence.

Ce 4 mai, après avoir récité le chapelet en méditant les cinq mystères joyeux, le pape François a prononcé une brève prédication.

Au fil de sa méditation, le pape a assuré que, comme une maman, la Vierge Marie était préoccupée par ses enfants. "Elle nous aide à grandir, à affronter la vie et à être libres", avant de développer ces trois aspects. Comme une mère qui "aide ses enfants à grandir" et "leur apprend à ne pas céder à la paresse", a d’abord expliqué le pape François, Marie nous aide à "ne pas céder à la tentation d’être des hommes et des chrétiens de façon superficielle, mais à vivre de manière responsable, à tendre toujours vers le haut".

Puis il a poursuivi : "On éduque pas, on ne prend pas soin de l’autre en évitant les problèmes, comme si la vie était une autoroute sans obstacles. Une mère aide ses enfants à regarder avec réalisme les problèmes de la vie et à ne pas s’y perdre, à faire face à ces problèmes avec courage, à ne pas êtres faibles. Usant d’une nouvelle métaphore, le pape a assuré qu’une vie sans défis n’existait pas, "qu’un garçon ou une fille qui ne sait pas y faire face en s’engageant est comme dépourvu de colonne vertébrale".

Enfin, le pape a expliqué qu’une mère aidait aussi à prendre librement les décisions définitives, assurant cependant que la liberté n’était pas "de faire tout ce que l’on veut, de se laisser dominer par les passions, de passer d’une expérience à une autre sans discernement, de suivre les modes du moment".

" Nous sommes victimes d’une tendance qui nous pousse au provisoire comme si nous souhaitions rester adolescents toute notre vie". "N’ayons pas peur des engagements définitifs, des engagements qui concernent toute la vie", a conclu le pape avant de se tourner vers l’icône de la Vierge. (source : News.va)

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