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8 mai 2013 - Allemagne
LA CDU/CSU RECONNAIT LE ROLE DES EGLISES DANS LE PAYS

Le parti majoritaire allemand a salué dans un document qu'il vient de publier, la présence et l’apport « essentiel » des Eglises dans la société allemande.

Cette présence de l’Eglise dans le monde à une période où la pluralisation ne fait qu’augmenter est essentielle pour poser les bases des valeurs de la vie humaine.

Les principaux responsables parlementaires ont au cours d’une réunion à Dresde estimé de ce fait que rien ne devait être changé dans les relations entre elles et l’Etat. Ce qu’apportent les Eglises, est-il écrit, dépasse largement l’existence matérielle de l’homme. Et de donner comme exemples les hôpitaux, les hospices, les centres de conseil, les jardins d’enfants et les écoles.

Il faut continuer à proposer dans les écoles un enseignement religieux, car, écrivent ces responsables parlementaires, « nous voulons  que l’on puisse continuer à transmettre à nos enfants un système de valeurs et une vue de l’homme qui soient imprégnées par le christianisme ».

Cette publication a été faite après des entretiens avec le Président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Robert Zollitsch et le Président du Conseil de l’Eglise évangélique en Allemagne, Nikolaus Schneider. Les représentants des deux principales Eglises allemandes n’ont pas hésité à montrer la manière dont ils voulaient maintenir la présence de leurs Eglises dans la société allemande.

Mgr Zollitsch a annoncé que désormais l’Eglise se mêlerait de certains thèmes politiques : « Pour le bien des hommes, il faut avoir l’audace de mettre de l'huile dans les rouages  d’une société dominée par l’économie » a-t-il dit durant une messe à Dresde. Pour lui, les chrétiens ne tolèrent aucun compromis quand il s’agit de la protection de la vie, et cela ne concerne pas seulement le maintien des jours fériés, mais aussi le salaire minimum, la protection de l’environnement ou le droit d’asile et d’immigration.

Dans le même temps, Mgr Zollitsch s’est félicité de la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui est une garantie que les convictions religieuses de quelques uns ou de certains groupes ne deviennent pas la vérité pour tous. C’est pourquoi il s’est félicité de « la bonne et constructive coopération qui existe dans notre pays ». (source : KNA)

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