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12 mai 2013 - Centrafrique
IL FAUT DESARMER LES REBELLES DE LA SELEKA

Trois évêques, dont l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga ont envoyé une lettre au président afin de mettre un terme aux exactions.

Il faut désarmer les rebelles, rapatrier « les avoirs volés » transférés au Tchad et au Soudan écrivent les évêques, ajoutant que l’Eglise catholique doit être indemnisée pour tous les biens volés, pillés ou vandalisés.

Pour sa part, la  Commission épiscopale "Justice et Paix" a publié un communiqué d’une grande fermeté : « La République Centrafricaine bouge très négativement avec l’arrivée au pouvoir du chef rebelle autoproclamé président de la République ».

Le message continue  en fustigeant « un climat malsain, favorisé par l’absence de l’administration, des atteintes à l’ordre constitutionnel et aux droits humains » qui est le fait « d’une rébellion d’extrémisme religieux aux intentions maléfiques caractérisées par la profanation et la destruction programmée et planifiée des édifices religieux, notamment des chrétiens et, en particulier, les églises catholiques et protestantes ». Elle lance un appel au dialogue national et à la création d’une Commission « Vérité et Réconciliation ». (source : Fides)

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