Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 9 au 12 mai 2013 (semaine 19)
 

-
12 mai 2013 - USA
LA VIEILLE RELIGIEUSE AURAIT ATTENTÉ À LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE

Par ses messages bibliques, Sœur Megan Rice, une religieuse catholique de 83 ans, a été reconnue coupable le 8 mai par le tribunal de District de Knoxville, au sud-est des États-Unis, d' « atteinte à la sécurité nationale » par « sabotage ».

Ils sont trois accusés :
Sœur Megan, assistée de Michael Walli, un vétéran du Vietnam de 64 ans, et de Greg Boertje-Obed, 57 ans, qui avaient inscrit des messages bibliques sur des entrepôts d'uranium après s'être introduits en juillet 2012 dans le centre de fabrication d'armes nucléaires d'Oak Ridge, dans le Tennessee. Ils ont été incarcérés dès le 9 mai 2013.

Tous trois ont tout d'abord sectionné les barrières de protection entourant le complexe gouvernemental d'Y-12. Le groupe s'est ensuite dirigé vers les hangars où est entreposé l'uranium enrichi destiné à la fabrication des armes atomiques, selon le récit du quotidien " The Washington Post". Ils ont alors tagé des messages de non-violence tirés de la Bible.

Ces "intrus" ont apparemment pu réaliser leur action grâce à une série de déficiences dans le système de sécurité du complexe, notamment des caméras de surveillance hors d'état de marche et des fausses alarmes récurrentes. Les défauts de sécurité mis en lumière ont d'ailleurs mené à une intense polémique et à l'éviction de plusieurs responsables du centre.

Les trois activistes risquent ensemble une peine maximale de 30 ans de prison. Le verdict définitif est attendu dans les quatre mois. Comme l'atteinte à la sécurité nationale est considérée comme un « acte de violence », les accusés ont été mis en détention préventive dès le 9 mai au soir.

Au cours du procès, leurs avocats ont argué que leurs clients n'avaient fait que prendre part à une intrusion symbolique et n'avait pas mis en danger la sécurité du site. Ils ont demandé l'acquittement de la charge de « sabotage », expliquant qu'il n'y avait aucune preuve tangible de ce genre de démarche.

Des dizaines de sympathisants à la cause pacifique des catholiques sont venus les soutenir lors du procès. (source : CNN et Apic)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil