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du 9 au 12 mai 2013 (semaine 19)
 

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12 mai 2013 -
PREMIERE RENCONTRE D’UN PAPE AVEC LES RELIGIEUSES

« Que serait l’Eglise sans les religieuses ? » s’est écrié le pape en recevant l’Union internationale des Supérieures générales. Sa réponse a été éloquente : « Il lui manquerait l’affection, la maternité, la tendresse, l’intuition d’une mère ! ».

L’Assemblée générale de l’UISG s’est tenue après une passe d’armes inhabituelle entre des cardinaux des Congrégations romaines au sujet de la ‘désobéissance’ des religieuses américaines.

Cette problématique était sous jacente au discours du pape qui a parlé d’ « autorité come service d’amour », d’ « union avec la mère Eglise » et surtout de la « centralité du Christ ».

Aux 800 religieuses représentant quelques 1900 congrégations et Ordres religieux il a notamment parlé de « la fidélité au magistère, dans la communion avec les pasteurs et le successeur de Pierre, évêque de Rome, signe de l’unité ».

Autre point important, les rapports entre autorité et obéissance. Il a parlé de « l’obéissance comme écoute de la volonté de Dieu, qui passe par l’Esprit Saint, en acceptant que l’obéissance passe aussi par la médiation humaine ».

L’autorité comme service « dont la suprême expression est sur la Croix ». Il a fait la distinction entre l’autorité « qui est souvent synonyme de possession » et l’autorité comme service qui est « au contraire synonyme d’amour, cela veut dire entrer dans la logique de Jésus qui se penche pour laver les pieds des pauvres ».

Stigmatisant le carriérisme de certains hommes et femmes d’Eglise, il a demandé que les religieuses exercent l’autorité « en comprenant, en aimant, en aidant, en embrassant, spécialement les personnes qui se sentent exclues, aux périphéries existentielles du monde humain ».

C’est là que se trouve la véritable autorité « quand on se fait serviteur jusqu’au don de soi ».

Enfin, il s’est fait vigoureusement applaudir quand il a déclaré « les religieuses doivent être des mères, pas des vieilles filles ». Il faut, a-t-il ajouté que les religieuses soient spirituellement fécondes et exercent le sens de la maternité.

S’il leur a dit qu’il les suivait avec affection, qu’il priait pour elles, il leur a demandé de leur côté de prier pour lui.
(source : VIS)

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