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du 17 au 20 mai 2013 (semaine 20)
 

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20 mai 2013 -
HOMÉLIE MATINALE DE SAINTE MARTHE - 16 mai


La « saine folie » du chrétien, qui est « toujours dans les ennuis » à cause du Christ, doit continuer à déranger le "confort" de l’homme. Tel fut le thème du pape François, ce 16 mai en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

Durant son homélie, le pape s’est arrêté sur la vie de l’apôtre Paul, « une campagne de batailles », une « vie avec tant d’épreuves », une vie allant de « persécution en persécution », mais une vie où « il ne se décourage pas » : le destin de Paul « est un destin marqué de croix, mais il avance ; il regarde le Seigneur et il avance », a-t-il souligné.

Paul « allait de l’avant », parce qu’il avait en lui « le zèle apostolique », la « ferveur apostolique », a ajouté le pape, précisant que le zèle apostolique n’était pas « un enthousiasme pour obtenir le pouvoir, ou pour obtenir quoi que ce soit ».

Ce zèle « vient de l’intérieur », et est une conséquence « de la connaissance de Jésus-Christ » avec le coeur : Paul en effet « a trouvé Jésus-Christ, a rencontré Jésus-Christ, non pas avec une connaissance intellectuelle, scientifique, mais avec cette connaissance première, celle du cœur, de la rencontre personnelle ».

Ainsi, si Paul est « toujours dans les ennuis », ce ne sont pas « les ennuis pour les ennuis », mais « pour Jésus », a poursuivi le pape François.

Pour le pape, le zèle apostolique du chrétien a « quelque chose de la folie, mais d’une folie spirituelle, d’une saine folie ». Cette folie se comprend seulement « dans une atmosphère d’amour ».

Saint Paul était certes un « homme fougueux », mais son zèle n’est pas lié seulement à son tempérament, c’est le Seigneur qui « s’en mêle », qui le pousse à « aller de l’avant », a estimé le pape.

Le zèle apostolique « ne doit pas appartenir seulement aux missionnaires », a-t-il poursuivi, encourageant à « demander la grâce de la ferveur apostolique et la grâce de déranger les choses qui sont trop tranquilles dans l’Eglise ; la grâce d’aller de l’avant vers les périphéries existentielles », non seulement « pour les peuples qui ne connaissent pas encore Jésus Christ », mais aussi « ici dans cette ville ».

Le pape était entouré du cardinal Peter Turkson et de Mgr Mario Toso, respectivement président et secrétaire du Conseil pontifical “Justice et Paix”, ainsi que d’un groupe d’employés de "Justice et Paix" et de Radio Vatican. (source : News.va)


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