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du 17 au 20 mai 2013 (semaine 20)
 

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20 mai 2013 -
HOMÉLIE MATINALE DE SAINTE MARTHE - 18 mai


« La comparaison avec l’autre provoque l’amertume et l’envie et l’envie rouille la communauté chrétienne. Elle lui fait un grand mal et c’est ce que souhaite le diable... Diffamer ou calmonier, c'est donner une claque à Jésus"

Ces « mauvaises habitudes » qui s’ajoutent aux « bonnes manières » dont témoignent de si nombreux chrétiens, de même les commérages, sont destructifs dans l’Eglise ». Jésus parlait beaucoup avec Pierre et avec tous les autres, tout comme les apôtres parlaient entre eux et avec les autres, mais il s’agissait « d’un dialogue d’amour ».

Pierre a eu la tentation de s’immiscer dans la vie d’un autre, Judas, et après avoir su qu’il aurait trahi il demanda à Jésus la raison pour laquelle il lui permettait de le suivre encore. « Jésus une autre fois lui fit un reproche: ‘que t'importe ?’ (cf Jn 21, 20-25). Ne t'immisces pas dans la vie de l’autre. Que t’importe si c’est ce que je veux? ».

Et le fait de s’immiscer dans la vie des autres a de nombreuses modalités ». Il en a souligné deux: se comparer toujours aux autres et les commérages.

La comparaison, a t-il expliqué , est de toujours se demander « pourquoi cela à moi et non à celui-ci? Dieu n’est pas juste! ». Pour clarifier le concept il a cité en exemple la petite Thérèse qui « quand elle était enfant, a eu la curiosité de comprendre pourquoi Jésus ne semblait pas juste: à un il donnait beaucoup, et à l’autre bien peu.

Elle était une enfant et elle a posé la question à sa sœur ainée et cette dernière – sage cette sœur! – a pris un dé à coudre et un verre. Elle les a rempli d'eau tous les deux et puis a demandé: dis-moi Thérèse, quel est le plus plein des deux? Mais tous les deux sont pleins! Et Jésus est comme cela avec nous: cela ne l'intéresse pas si tu es grand, petit. Ce qui l'intéresse c’est si tu es plein d’amour de Jésus et de la grâce de Jésus! C’est ainsi que Jésus fait avec nous ».

La deuxième modalité à laquelle s’est référé le pape est constituée par les commérages. On commence par beaucoup d'éducation: « Mais moi je ne veux parler mal de personne mais il me semble que... » et puis on termine par « écorcher son prochain. C’est précisément comme cela! ».

C'est comme les bonbons au miel, n’est-ce pas? Tu en prends un et tu dis: c’est bon, puis tu en prends un autre, puis un autre et à la fin te vient un mal d’estomac ». Le commérage est ainsi: « c’est doux au début et puis cela te détruit, cela te détruit l'âme! Les commérages sont destructeurs dans l’Eglise.

Le Pape a ensuite énoncé les trois comportements destructeurs: la désinformation à savoir « seulement la moitié qui nous convient et pas l’autre moitié »; vient ensuite la diffamation: « quand une personne a vraiment un défaut, a fait une grosse bêtise » il faut la raconter, « faire le journaliste, non? Et la réputation de cette personne est ruinée»! La troisième est la calomnie: « Dire des choses qui ne sont pas vraies. Cela est vraiment tuer son frère! »

Le pape, en ce 18 mai, célébrait la messe en présence d’étudiants de l’université du Latran. (source : News.va)


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