Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 24 au 27 mai 2013 (semaine 21)
 

-
27 mai 2013 - France
LA PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT AUX FÊTES DE JEANNE D'ARC


« La figure de Jeanne d'Arc ne doit être accaparée par personne » déclare Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, invitée à présider les fêtes organisées à Rouen en hommage à Jeanne d'Arc.

A l'issue de la messe célébrée par l'archevêque de Rouen, Mgr Jean-Charles Descubes, assisté du nonce apostolique en France, Luigi Ventura, la ministre a prononcé un discours en l'honneur la Pucelle d'Orléans.

Mais sa venue était très mal vue par les milieux catholiques intégristes. Certains accusant même la ministre d'être une « représentante du pouvoir satanique » qui a voté pour le mariage des homosexuels.

Dans une abbatiale "pleine comme un oeuf," Valérie Fourneyron, ministre des Sports, Yvon Robert, maire de Rouen, Didier Marie, président du conseil général de Seine-Maritime, Catherine Morin-Desailly, sénatrice UDI de Seine-Maritime, Frédéric Sanchez, président de la Crea, Pierre Léautey, député PS de Seine-Maritime, Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen, le nonce apostolique Mgr Luigi Ventura.

Pendant 18 minutes, Mme Najat Vallaud-Belkacem a voulu expliquer pourquoi Jeanne d'Arc "n'appartient à personne". Ce qu'elle a révélé à la face du monde avec un éclat ne s'est jamais terni. ... L'exemple de Jeanne d'Arc parle aujourd'hui encore à la conscience des jeunes filles de notre temps, éveille des esprits, inspire des destins et forge des caractères, en dépassant toutes les frontières de culture, de religion, de nation, partout à travers le monde, par la seule force de son exemple. Comme une étoile plus brillante que toutes les autres qui guident les femmes comme les hommes, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas (...)

La Pucelle d'Orléans, morte brûlée sur le bûcher à Rouen, le 31 mai 1431, appartient à tous et jusque dans notre temps. " Car, dit la ministre, je crois au plus profond que Jeanne d'Arc ne doit jamais se figer en une statue lointaine et que nous devons la protéger d'un éloignement toujours possible au coeur des citoyens, en faisant vivre son souvenir au plus près d'eux, et en préservant à tout prix la concorde et l'unité qui entoure désormais sa mémoire dans une République apaisée, loin des querelles anciennes. (source : AP)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil