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30 mai 2013 -
A LA LUMIÈRE D'UNE VÉRITABLE CONTINUITÉ

Certains commentateurs parlent d'une discontinuité entre François et Benoît XVI. Or l'Esprit-Saint les inspire tous deux. L'humble et mystique Benoît XVI se retrouve dans François, mais traduit dans un autre agir.

Tous deux ont une même passion spirituelle : le Christ, la doctrine, toute la doctrine, rien que la doctrine, à la fois dans le sens de l'ouverture et de la modernité, dans le sens du maintien de la ligne directrice et fondamentale du concile Vatican II. Le conservateur que beaucoup croyait voir en Benoît XVI qui ne l'était pas, se retrouve d'une autre manière et cela "sur toute la ligne" dans l'archevêque de Buenos Aires et le provincial jésuite. On le préssent déjà.

Par ses innombrables voyages, Jean-Paul II entrainait l'Église et la rencontrait aux quatre coins du monde. François veut entraîner chaque chrétien aux périphéries du monde, des cultures et de l'attente de tous les hommes loin de l'Église, mais proches par l'amour de Dieu et la grâce du Christ

Par ses décisions immédiates et clairvoyantes, Paul VI a dégagé le Concile des enlisements des bureaux romains, et François a les mêmes réactions quand il s'adresse à l'épiscopat italien.

Jean XXIII aimait la proximité du pasteur et non pas d'etre dans les normes d'une institution trop marquée par les siècles au risque d'en oublier que la seule tradition est celle de l'évangile, dans la fidélité à la simplicité, la proximité et la pauvreté du Christ. François le redit et le concélèbre en ses messes matinales de Sainte Marthe.

Chacun d'eux ont vécu l'étreinte de Dieu comme le dit François et l'avait ressentie Jean XXIII pour l'ouverture du Concile. (source : AP)

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