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du 31 mai au 3 juin 2013 (semaine 22)
 

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3 juin 2013 - Centrafrique
LE CHEF DE L'ÉTAT NE VEUT PAS ISLAMISER LE PAYS

En les recevant à Bangui, le président Djotodia, chef de l’Etat par intérim, jure qu'il ne va pas islamiser le pays, s'adressant ainsi aux leaders des Eglises évangéliques et protestantes à Bangui, ainsi qu'aux dirigeants de l’Eglise catholique.

A cerre occasion, il a annoncé l’ouverture d’enquêtes pour identifier les auteurs et commanditaires des pillages des biens des Eglises, depuis décembre dans le pays, à la suite des troubles liés à la prise du pouvoir par son mouvement, la Seleka.

Ces rencontres visent à rassurer les chrétiens centrafricains face à un présumé projet d’islamisation du pays, prêté au président Djotodia, qui est musulman.
Il ajouté qu’à l’issue de ces enquêtes, les commanditaires de ces pillages de biens des Eglises seront sanctionnés. Il a aussi évoqué "des probables dédommagements".

Il a enfin annoncé la tenue, dans les prochains jours, d’un dialogue interconfessionnel entre chrétiens et musulmans, dont les conclusions seront transmises au gouvernement.

Michel Djotodia a juré n’avoir "aucune intension d’islamiser la Centrafrique". "Je le dis aujourd’hui encore une fois à vous, comme à toute la communauté nationale et internationale, que notre pays est laïc
. Cette laïcité est le principe de séparation du pouvoir et de la religion", réitérant ainsi "l’impartialité ou la neutralité de l’Etat à l’égard des confessions religieuses".

Pour les dirigeants chrétiens, l’inquiétude était grande, à cause notamment des attaques ciblées qui ont émaillé la prise du pouvoir par la Seleka: églises pillées, vandalisées et saccagées. "Il y avait crainte, oui, de voir le chef de l’Etat islamiser le pays", a déclaré le pasteur Pascal Guérékoyamé, l’un des religieux présents. "Mais, laissons le temps au temps, on verra si ce que le chef de l’Etat a dit est vrai, puisqu’il a pris à témoin Dieu, le peuple centrafricain, et les responsables religieux", a-t-il ajouté. (source :
RFI)


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